S’il a joué pour de nombreux clubs, Lassana Diarra a répondu aux paroles de Christophe Dugarry le concernant. Ce dernier a récemment déclaré que le joueur avait été motivé par l’argent à certains moments de sa carrière.
La réponse de Lassana Diarra ne s’est pas fait attendre. Dans Team Duga sur les antennes de RMC jeudi dernier, le milieu défensif français a été évoqué par Christophe Dugarry : « Quand on est au Real Madrid, qu’on est en pleine possession de ses moyens à 26-27 ans, qu’on est en équipe de France, que tout se passe pour le mieux et qu’on choisit d’aller à l’Anzhi Makhachkala, qu’on ne m’explique pas que c’est un choix sportif. Moi, j’ai signé au Qatar, ce n’était pas un choix sportif. C’était un choix purement financier (…) Si ce garçon avait voulu jouer au foot et avait fait des choix sportifs plutôt que financiers, je pense qu’il aurait réussi à jouer beaucoup plus de matchs. »
« Il n’y a pas que l’aspect financier »
Dans des propos accordés à La Provence, Lassana Diarra a réagi suite aux propos de Christophe Dugarry à son égard : « Chacun y va de son commentaire. On ne peut pas plaire à tout le monde. Christophe Dugarry a le droit d’avoir son opinion (…) Il a été joueur, je le suis aussi. Je sais ce qu’il valait sur le terrain. Mais quand j’entends que je n’ai fait que des choix guidés par l’argent… Je veux retracer ma carrière et en discuter. Quand je passe du Havre à Chelsea (en 2005), c’est une progression ou pas ? À Chelsea, j’obtiens ma première sélection en équipe de France A. Cela veut dire que je travaille (…) Je vais à Arsenal (2007-2008). Et au passage, je baisse mon salaire. C’est quelque chose que je n’ai jamais dit… Mais là-bas, je suis davantage utilisé en latéral droit alors que je veux m’établir au milieu de terrain. Donc je pars à Portsmouth (2008-2009). J’y vais pour l’argent ? Non ! J’ai alors besoin d’un club familial, avec un coach qui a confiance en moi, pour pouvoir jouer et m’exprimer (...) Je vais ensuite au Real Madrid, pendant quatre saisons (2008-2012). Durant deux ans et demi, ça se passe aussi super bien. Après, il y a des changements de coach, de direction (…) Et là, l’Anzhi Makhachkala arrive, avec Samuel Eto’o, Roberto Carlos… Oui, on me propose un gros contrat. Mais je gagnais déjà très bien ma vie à Madrid ! Il n’y a pas que l’aspect financier. »