Mercato : L’Arabie Saoudite prête à choquer le monde une deuxième fois ?
Axel Cornic

Cet été, l’Arabie Saoudite a été le grand acteur du mercato estival. Après le gros coup Cristiano Ronaldo l’hiver dernier, les clubs saoudiens ont fait une véritable razzia sur les championnats européens en recrutant notamment Karim Benzema, Sadio Mané ou encore Kalidou Koulibaly et Sergej Milinkovic-Savic… et pourraient bien poursuivre sur leur lancée !

Le succès de la Coupe du monde 2022 au Qatar semble avoir donné des envies à l’Arabie Saoudite. Le pays du Moyen Orient vise également l’organisation d’un Mondial et pour ce faire, il a décidé d’investir à fond sur le football et le développement de ce sport sur son territoire. Ainsi, on a vu un véritable géant naitre avec la Saudi Pro League.

« En dehors de l'affaire Neymar, je ne pense pas que l'Arabie Saoudite fera des achats fous comme l'été dernier »

La liste des stars du football européen sui cédé aux sirènes saoudienne est très longue et certains observateurs s’attendent à des nouveaux investissements très importants dans l’avenir. Mais ce ne sera visiblement pas pour cet hiver, avec Al Hilal qui pourrait être le seul club à bouger après la blessure de Neymar. « En dehors de l'affaire Neymar dont nous verrons comment elle évoluera, lors du mercato de janvier, je ne pense pas que l'Arabie Saoudite fera des achats fous comme l'été dernier » a expliqué Nicola Innocentin, ancien directeur sportif d’Al Fateh, lors d’un entretien accordé à La Gazzetta dello Sport. « Les "Big sisters" (les grands clubs de la Saudi Pro League) ont tout d'abord un problème lié au nombre d'étrangers inscrits, puisque toutes les quatre ont déjà atteint la limite maximale de 8 ».

« Cela ne signifie pas qu'à l'avenir, les équipes de la Saudi Pro League ne continueront pas à acheter de grandes stars »

« Pour les autres clubs, en revanche, le budget alloué cet été a été presque complètement épuisé » a précisé Nicola Innocentin. « Cela ne signifie pas qu'à l'avenir, les équipes de la Saudi Pro League ne continueront pas à suivre la "vision" et la méthodologie décrites par les dirigeants de la SPL ou à acheter de grandes stars. Il est cependant probable que des paramètres plus rigoureux relatifs au budget disponible seront définis, tant pour les entreprises privées que pour celles du Pif ».

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