Victime d’une rupture des ligaments croisés avec son nouveau club de Bournemouth, Max-Alain Gradel va effectuer sa rééducation auprès de l’ASSE alors qu’il n’avait pas hésité à démonter les Verts après son départ durant le mercato.
« J'avais prévenu la saison d'avant, avant de prolonger, que je partirais la saison d'après. Je suis déçu par l'ASSE. Le club m'a forcé à signer une reconnaissance de dette avant mon départ. J'ai baissé mon salaire la saison dernière dans le but d'avoir une grosse prime à mon départ. J'en veux aux deux présidents de l'ASSE ! », lâchait fin août Max-Alain Gradel sur RMC, s’en prenant donc ouvertement à Bernard Caïazzo et Roland Romeyer. Mais suite à la blessure de l’Ivoirien, l’ASSE a décidé de temporiser…
« ON S’EST JUSTE ATTRAPÉS »
« Max est à jamais un fils de Saint-Étienne. Je lui ai rendu hommage pour ce qu'il nous a apporté. Après, c'est comme dans toutes les familles au moment de l'héritage, On s'est juste attrapés, pas déchirés », assure Roland Romeyer, le président du directoire de l’ASSE, qui minimise donc les propos de Max-Alain Gradel à l’encontre du club.
UNE RÉÉDUCATION À L’ASSE
Le dirigeant de l’ASSE poursuit sur le cas Gradel, et s’exprime sur cette fameuse reconnaissance de dette : « Il y a effectivement eu des arrangements entre lui et moi. Un événement malheureux m'a ensuite conduit à le revoir vendredi dernier, à l'hôpital. Max a demandé à se faire opérer de sa rupture des ligaments croisés de l'autre genou à Saint-Étienne, et à notre staff médical de s'occuper de lui. Je lui ai donné l'autorisation. Max effectuera sa rééducation à l'ASSE. Je l'aime beaucoup ».