Même plusieurs semaines après son départ de l’ASSE, Max-Alain Gradel garde une certaine rancœur à l’égard de ses dirigeants.
Comme nous l’annoncions en exclusivité le 27 juillet dernier, Max-AlainGradel était très proche de Bournemouth. L’information se confirmait quelques heures plus tard avec la signature officielle de l’ancien attaquant de l’ASSE pour le club de PremierLeague, fraîchement promu. Mais avant de quitter l’Angleterre, l’international ivoirien avait réglé quelques comptes avec ses anciens dirigeants. Une rancœur encore d’actualité pour l’ancien stéphanois.
« J’EN VEUX AUX DEUX PRÉSIDENTS DE L’ASSE »
« On s'était mis d'accord avec l'ASSE lorsque j'ai signé. Je pouvais partir au bout de 2 ans. Je pense que le moment était venu pour moi de partir. Je ne voulais pas rester pour reste. J'avais prévenu la saison d'avant, avant de prolonger, que je partirais la saison d'après. Je suis déçu par l'ASSE. Le club m'a forcé à signer une reconnaissance de dette avant mon départ. J'ai baissé mon salaire la saison dernière dans le but d'avoir une grosse prime à mon départ. J'en veux aux deux présidents de l'ASSE ! », explique Max-Alain Gradel, sur les ondes de RMC ce mercredi.
« LE CLUB REGRETTE QUE GRADEL AIT CHOISI LA POLÉMIQUE »
« Après avoir conclu un accord avec Bournemouth, l’AS Saint-Etienne a transmis, dans les délais, les éléments nécessaires à la délivrance du certificat international de transfert. Néanmoins, le club regrette que Max-Alain Gradel ait choisi ces derniers jours la voie de la polémique dans le seul but de se soustraire au remboursement d’une avance sur salaire qui lui a été accordée, la saison dernière, afin qu’il puisse financer un important projet immobilier en Côte d’Ivoire. Confronté aux exigences parfois déraisonnées du joueur qui avait prolongé, en septembre 2014, son contrat avec l’ASSE jusqu’en 2017, le Directoire a consenti des efforts importants pour répondre à ses souhaits », pouvait-on lire dans un récent communiqué de presse de l’ASSE.