Arrivé cet été du côté de l’Italie et de Bologne après trois saisons passées à Montpellier, Anthony Mounier semble prendre ses marques en Serie A. Un choix qu’il semble ne pas regretter.
Auteur de quatorze buts en 111 matchs avec Montpellier, Anthony Mounier était l’un des cadres de l’équipe héraultaise après une première saison difficile en 2012. Convoité par plusieurs clubs comme l’Ajax d’Amsterdam et surtout l’AS Saint-Etienne lors du dernier mercato estival, l’attaquant formé à l’Olympique Lyonnais a pourtant choisi Bologne en tant que destination. Un choix qu’il considère comme logique.
« En Ligue 1, il y a quatre équipes… En Italie, c’est du lourd ! »
« En France, on est un peu trop centrés sur notre Championnat. Les gens n’ont pas trop compris que je quitte Montpellier pour signer à Bologne. Ils n’ont pas compris, mais je ne sais pas pourquoi. Je pense qu’il faut qu’ils regardent le calendrier parce qu’en Ligue 1, à part Paris, Marseille, Lyon... On a 3-4 équipes après c’est terminé hein ! Vous allez en Italie, il y a la Roma, la Lazio, la Fiorentina, l’Inter, le Milan, la Juve… C’est du lourd ! Chez nous, on ne jure que par notre Championnat, peut-être qu’on le valorise un peu trop. Alors que de l’étranger, personne ne le regarde, l’affiche du dimanche soir en Italie, elle ne passe même pas à la télé. On ne voit que les matches anglais et italiens. Et puis, il ne faut pas oublier que Bologne est un club mythique en Italie avec un président qui a un très gros projet et ça, ça m’a beaucoup attiré. C’est une énorme expérience de jouer contre des grandes équipes et des grands joueurs », déclare ainsi Anthony Mounier ce vendredi sur le site de France Football à propos de son choix de rejoindre la Serie A et Bologne.
« L’Angleterre ? Un rêve qui ne s’est pas fait ! »
Également interrogé par le média français sur l’intérêt de l’Ajax ou de l’Olympiakos, Anthony Mounier a également justifié le fait de ne pas s’y être rendu. « Oui, tout à fait, l’Ajax puis après l’Olympiakos aussi, même si ça s’est vite tassé avec les problèmes dans le pays. L’Ajax, c’était un beau défi, mais j’avais envie de rester dans un Championnat majeur. L’Ajax, l’Olympiakos ce sont des grands clubs, ils jouent souvent la Ligue des champions, mais ce sont des Championnats moyens mis à part 2-3 équipes. L’Angleterre c’était un rêve, mais ça n’a pu se faire ».