L’entraîneur d’Arsenal, Arsène Wenger, est revenu sur le transfert de Robin Van Persie à Manchester United lors de l’été 2012.
Un fois n’est pas coutume, c’est dans le costume de favori qu’Arsenal se déplacera à Old Trafford pour y affronter Manchester United (dimanche à 17h10). Avec 8 points d’avance sur les Red Devils, les Gunners sont en position de force face aux hommes de David Moyes, condamnés à la victoire. Une rencontre particulière pour Robin Van Persie, ancien Gunner. Arsène Wenger a évoqué en conférence de presse, son départ.
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PAS CONVAINCU PAR FERGUSON
Eté 2012 : RVP est à un an de la fin de son contrat. Arsenal se retrouve devant un dilemme : soit se séparer de son meilleur joueur, soit le garder mais ne toucher aucune indemnité de transfert. Depuis deux ans, beaucoup ont pensé que Sir Alex Ferguson avait été alors le plus convaincant pour inciter Wenger à céder son prodige (contre la somme de 30 millions d'euros). Mais la réalité est bien différente d’après l’ancien coach de Monaco : « C’est étrange parce que je le considère comme un joueur d’Arsenal à part entière. Je l’ai fait venir alors qu’il etait tout jeune. Ensemble, on a dû affronter des périodes avant que Robin ne devienne un joueur de classe mondiale. Il a été convaincu par un coach néerlandais qui était à Manchester. Mais ce sont plus les tête-à-tête que j’ai eu avec lui qui m’ont convaincu. Et non les discussions que j’ai pu avoir avec Alex Ferguson.»
« DAVID MOYES, L’HOMME DE LA SITUATION »
Robin Van Persie fait désormais les beaux jours de United au plus grand bonheur de David Moyes. L’Ecossais choisi par Sir Alex Ferguson pour lui succéder a du mal à convaincre en Angleterre. Pourtant, Arsène Wenger le soutient corps et âme : «Il a fait de bonnes choses avec Everton. Donc laissez-lui du temps pour laisser son empreinte à Manchester. Il est en train de le faire. On peut le constater sur les résultats récents de MU. Quand quelqu’un occupe le banc pendant 26 ans, son successeur a forcément besoin de temps pour prendre ses marques. Pour moi, Moyes est l’homme de la situation », a affirmé le technicien alsacien en conférence de presse.