Alors qu'Adrien Rabiot n'est plus qu'à un pas de Tottenham, avec un terrain d'entente global sur les conditions de son prêt, le deal n'est toujours pas conclu. Explications.
Comme Le 10 Sport l'a annoncé il y a quelques jours, Adrien Rabiot n'est qu'à un pas de Tottenham. Seulement depuis quelques jours, ce pas n'a toujours pas été franchi. Pourtant, depuis un coup de téléphone final passé par le président des Spurs, Daniel Levy, à son homologue du Paris Saint-Germain, Nasser Al-Khelaïfi, les conditions du prêt de Rabiot à Tottenham sont entendues, avec la prise en charge intégrale du salaire du jeune milieu parisien (300.000 euros bruts par mois environ) par le club londonien.
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NASSER AL-KHELAÏFI N'A PAS ENCORE DONNÉ LE FEU VERT
Si le deal ne se finalise pas, c'est qu'il est conditionné par le "oui" final du président parisien. Et pour l'instant, Nasser Al-Khelaïfi n'a pas encore validé l'opération. Du côté de Tottenham, on ne cherche pas à forcer la main au PSG - alors que dans le contrat de Rabiot, il existe une marge de manoeuvre pour le faire - car l'on tient à garder de bonnes relations avec le club de la capitale.
LES SPURS NE VEULENT PAS BRUSQUER LE PSG
Il faut dire que plusieurs opérations d'envergure se profilent entre les deux clubs d'ici la fin de saison. Tottenham pourrait en effet vendre un ou deux grands joueurs au prix fort au Paris Saint-Germain en juin prochain (Hugo Lloris, par exemple, pourrait être concerné…). Dans ces conditions, le président des Spurs, Daniel Levy, veut soigner sa relation avec le PSG. Il espère donc patiemment que Nasser Al-Khelaïfi donne son feu vert pour Rabiot d'ici à la fin du mois de janvier, ce qui semble conditionné au fait que les dirigeants parisiens trouvent une solution de remplacement adéquate sur le marché.
A.H. et A.B.