Mercato - ASSE : Ce joueur de Galtier qui revient sur la liste noire...
La rédaction

Présent dans une présumée liste noire émise par l’entraineur de Saint-Étienne Christophe Galtier, Jérémy Clément a évoqué cette histoire qui l’a « dérangé ».

En janvier dernier, des spéculations annonçaient la présence d’une liste noire faite par Christophe Galtier. L’entraineur aurait inscrit sur cette liste le nom de plusieurs joueurs de l’effectif de Saint-Étienne, auteurs de mauvaises performances et dont les départs semblaient d'actualité durant le mercato hivernal. Avec Jean-Christophe Bahebeck ou autres Nolan Roux, Jérémy Clément y serait apparu. L’ancien joueur du PSG revient sur cette histoire qui a agité les l'ASSE durant le mois de janvier avant que l'entraîneur stéphanois ne finisse par démentir.

« Ça m’a dérangé »

« Durant toute ma carrière, j’ai lu pas mal d’articles me concernant ou concernant le groupe. Lorsque je jouais à Paris, il y avait pas mal d’articles négatifs sur le groupe. Ça fait partie de la vie d’un footballeur. Cette liste a pu en booster certains. Moi, ça m’a plus dérangé par rapport à mes proches, qui s’inquiétaient un peu. J’ai eu des questions, du genre, « Alors, Jérémy, apparemment, on ne veut plus de toi ? » Pour ma part, je suis resté très serein. (…) J’ai un contrat, et une relation de confiance avec le coach. Si Christophe Galtier n’avait plus voulu de moi, il serait venu me voir et m’aurait dit : « On arrête tous les deux. On va chercher une solution. » », a ainsi déclaré Jérémy Clément dans un entretien accordé au Progrès.

« Affirmations vexantes et infondées »

Dans une interview parue sur le site de ButFootballClub, l'un des deux présidents de l’ASSE, Bernard Caiazzo, est lui aussi revenu sur cet épisode : « Je jure que jamais je n’ai entendu parler de liste noire au club, ni de la part du sportif, ni de la direction. Les joueurs cités ont été formidables car ils ont été touchés sur le plan affectif mais ils ont fait le job. Ce n’est pas beau ce qui a été écrit, pour eux comme pour leurs familles (…) Lire dans le journal de telles affirmations vexantes et infondées est infâme ».

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