RC Lens : Gervais Martel s’explique sur la menace de relégation en Ligue 2 !
La rédaction

Alors que la DNCG n’a pas validé ce jeudi la montée du RC Lens en Ligue 1, le président lensois Gervais Martel s’est expliqué sur les raisons de ce « contretemps ».

Auteur d’une excellente saison 2013/2014, achevée à la 2e place de la Ligue 2, le Racing Club de Lens a gagné sur le terrain le droit d’évoluer en Ligue 1 la saison prochaine, aux côtés du FC Metz et du SM Caen. Néanmoins, les finances du club artésien restant très fragiles malgré l’arrivée du milliardaire azéri Hafiz Mammadov, la DNCG n’a pas rendu un avis favorable à la montée des Sang et Or en Ligue 1. Le président lensois s’en est expliqué ce vendredi.

MARTEL : « C’EST FÉRIÉ EN AZERBAÏDJAN, LA FÊTE DES ARMÉES »

« On a appris hier soir (jeudi) qu'il y avait un contretemps avec la DNCG qui n'a pas validé la montée. Les fonds ont été déposés le 25 (mercredi) mais le virement n'est pas arrivé le 26 (jeudi) car c'est un jour férié en Azerbaïdjan, la Fête des Armées, et les banques sont fermées. C'est uniquement un contretemps, je n'ai aucune inquiétude. La DNCG applique son règlement mais cette décision, c'est dommage car c'est juste pour une affaire d'une journée, d'une date de versement... », a expliqué l’emblématique président lensois en conférence de presse.

« RECRUTER 8 JOUEURS PAR SAISON N’EST PAS LA MEILLEURE DES CHOSES »

Interrogé récemment sur le mercato à venir du RC Lens, le directeur sportif Jocelyn Blanchard avait détaillé la stratégie future du club. « Recruter huit ou neuf joueurs par saison ce n'est pas la meilleure chose à faire d'un point de vue cohésion de groupe. Mais la Ligue 1 et la Ligue 2 sont deux championnats très différents. L'idéal est d'améliorer l'équipe chaque année et avoir le recul et la patience nécessaire pour analyser ce qui conviendra le mieux à l'équipe. Le groupe actuel ne peut pas totalement être le même que celui qui évoluera la saison prochaine. Si l'équipe était capable de tenir en Ligue 1 et qu’il fallait juste l’améliorer, tant mieux. Mais s’il faut changer beaucoup de choses, on le fera », avait-il déclaré.

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