PSG : Quand Laurent Blanc revient sur sa gestion d’Edinson Cavani…
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Actuellement, Thomas Tuchel doit gérer Edinson Cavani face au duo Neymar-Mbappé. Un dossier qui a fait réagir Laurent Blanc qui devait lui s’occuper de l’Uruguayen, en même temps que Zlatan Ibrahimovic.

Arrivé au PSG en 2013, EdinsonCavani est passé par des bons moments, mais aussi des mauvais moments. Alors, pour l’Uruguayen, c’est plutôt compliqué. Peinant à trouver le chemin des filets, l’attaquant parisien a fait les frais de l’explosion du duo Neymar-Mbappé. En interne, Thomas Tuchel doit donc gérer le cas Cavani. Au PSG, Laurent Blanc est lui aussi passé par là devant faire cohabiter le joueur de 31 ans et Zlatan Ibrahimovic.

« Ce sont quand même de bons problèmes à gérer pour un entraîneur »

Dans un entretien accordé à France Football, Laurent Blanc est donc revenu sur cette gestion d’Edinson Cavani. L’ancien entraîneur du PSG a alors expliqué : « Comment j’ai orchestré la compatibilité entre Cavani et Ibrahimovic ? Il arrive souvent que des joueurs soient réfractaires entre eux à travers leurs caractères, leurs ego ou parce qu’ils ne peuvent tout simplement pas se voir. Mais par le collectif, il faut arriver à les faire cohabiter et jouer ensemble quitte à ce qu’ils marquent un peu moins. J’avais cette problématique avec Ibra et Edi, deux grands buteurs avec un potentiel de trente à quarante buts chacun par saison. Cavani revendiquait aussi le poste d’avant-centre ? Bien sûr, je le savais, et c’était sa place. Mais Edi a besoin de se dépenser, il est terriblement généreux dans l’effort. Avec l’Uruguay, il joue à côté de Suarez, qui est également un joueur d’axe. Edi avait la sensation de ne pas évoluer à son meilleur poste mais il avait bien compris qu’Ibra ne pouvait pas jouer ailleurs alors que lui le pouvait. Ils étaient complémentaires. Quand on avait le ballon, Ibra décrochait souvent et Edi prenait la profondeur. Après, ce sont quand même de bons problèmes à gérer pour un entraîneur ».  

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