PSG - Polémique : L’ancien président de SOS Racisme apporte son soutien à Al-Khelaïfi !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Malek Boutih, ancien président de SOS Racisme, a tenu à défendre le PSG dans l’affaire des fichages ethniques révélée par Mediapart.

Depuis le début du mois, le PSG est au cœur des révélations de Mediapart, de quoi effriter l’image du club de la capitale. Après les transferts de Mbappé et Neymar passés au crible, c’est cette fois-ci les méthodes de recrutements qui posent problème. MarcWesterloppe, responsable du recrutement en dehors de l’Île de France entre 2013 et début 2018, aurait eu recours à des fichages ethniques pour la détection de jeunes talents. Une information qui a rapidement suscité l’indignation de RoxanaMaracineanu, ministre des Sports, et Marlène Schiappa, secrétaire d'État à l'Égalité entre les femmes et les hommes et à la Lutte contre les discriminations. Mais un ancien responsable politique se montre bien plus mesuré dans cette affaire.

« Le PSG est l’un des clubs les plus engagés dans le combat pour le respect »

Interrogé par Europe 1 ce mardi, MalekBoutih, ancien député PS et ex-président de SOS Racisme, a pris la défense de la direction du Paris Saint-Germain, en mettant en avant le travail réalisé par le club dans les banlieues. « Oui, je vais défendre le PSG. Il faut parfois regarder la vérité en face. C’est l’un des clubs les plus engagés dans le combat pour le respect. Depuis 15 ans, je mène un travail avec une Fondation qui est très discrète. Le PSG est un club qui investit son argent pour les banlieues, pas pour en faire des footballeurs, mais dans le soutien scolaire. Et tout d’un coup, on le met au tribunal du racisme. Des fois, le mieux est l’ennemi du bien. Il y a des gens qui ont fait une connerie. Il y a beaucoup de gens qui, dans leurs manières de travailler ont leurs petits trucs. Même vous les journalistes vous avez des manières de travailler qui ne sont pas dans les consignes d’Europe 1. Ces petits trucs à eux qu’avaient ces recruteurs, c’était une tâche. J’aime le football parce qu’il n’est pas parfait. S’il y a un procès à faire en matière d’intégration et de place à la diversité, ce n’est peut-être pas au football qu’il faut le faire. Ok, il y a beaucoup de choses à améliorer, mais il faut mettre en avant ce que chacun fait de positif. Et le PSG est une belle vitrine pour la France. » estime Malek Boutih dans des propos relayés par 20 Minutes.

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