La sentence est tombée ce lundi en conférence de presse, Hatem Ben Arfa a de nouveau été non retenu par Unai Emery pour la réception de Dijon ce mardi. Le clan du joueur formé à l’OL commence à se lasser des décisions de l’entraîneur basque.
Hatem Ben Arfa doit désormais croiser les doigts à chaque fois qu’Unai Emery annonce son groupe pour disputer la prochaine rencontre. Mais pour la troisième fois consécutive, le natif de Clamart n’a pas été retenu par le technicien basque qui lui reproche toujours son manque d’investissement. Si après la non-convocation lors du déplacement à Caen, il avait été dit que l’ancien Niçois travaillerait encore plus dur aux entraînements pour faire son retour dans le groupe parisien, son clan continue de marteler le même message. C’est notamment le cas de Sylvain Idangar, son ami et ancien coéquipier à l’Olympique Lyonnais.
« On le surnomme, c’est le phœnix, il est assez fort pour revenir »
« Je pense qu’Emery est un entraîneur qui a sa philosophie de travail, qui est celle d’un travail acharné. Mais ça me fait rire quand j’entends qu’on associe la notion de manque de travail à Hatem. Je suis avec lui et je vois le travail qu’il fait dans l’ombre. Je peux vous dire que je ne sais même pas si le quart des joueurs de Ligue 1 ferait le même travail dans l’ombre que lui. Toutes les critiques sur le travail me font rire. Et puis bon, il faut savoir prendre les joueurs de talent comme ils sont. Je ne pense pas qu’on a demandé à Zlatan, toutes proportions gardées bien évidemment, de défendre comme un acharné. On sait ce qu’il peut t’apporter, te fera filoche, et te fera gagner des matches. Claude Puel a pu le faire, a pu le gérer, en lui demandant peut-être moins de choses en sachant que ce qu’il pouvait lui apporter apporterait au final plus à l’équipe (…) Il est conscient du fait que beaucoup de personnes attendent qu’il craque et pourront ensuite dire : "vous avez vu, on vous avait dit". Il a conscience du fait qu’il est attendu au tournant, mais ne tendra pas le bâton à ses détracteurs pour se faire battre. Ça fait quelque chose de ne pas jouer, de ne pas être convoqué, il y a de la déception et c’est humain. Mais comme on le surnomme, c’est le phœnix, il est assez fort mentalement et a l’expérience pour se réfugier dans le travail et attendre son heure », a réagi Sylvain Idangar pour FootMercato.