En une saison chrono, Serge Aurier a dépassé dans la hiérarchie des latéraux Van Der Wiel et Marquinhos pour gagner sa place de titulaire. Désormais indéboulonnable dans son couloir droit, l’international ivoirien est également très apprécié dans le vestiaire parisien.
Arrivé sur la pointe des pieds de Toulouse l’été dernier, Serge Aurier a tout gagné en une année. Des quatre titres avec le PSG à sa place de titulaire indiscutable, il a convaincu entraîneur, supporters et spécialistes. Aligné par Laurent Blanc lors des quatre premiers matches de la saison, l’ancien Toulousain joue un rôle important aussi bien sur le terrain qu’en dehors, où sa « bonne humeur » est très appréciée.
« LE PLUS RÂLEUR, C’EST IBRA »
Jeudi soir, Serge Aurier a certainement dû cocher le mercredi 21 octobre sur son calendrier. Ce jour-la, l’ancien joueur de Lens et Toulouse trouvera dans son couloir droit un certain Cristiano Ronaldo pour la première des deux confrontations entre le PSG et le Real Madrid en phase de poules de Ligue des Champions. Si son arrivée dans la capitale n’a certainement pas été la plus médiatisée, elle a trouvé tout son sens au fur et à mesure des matches. L’international ivoirien se sait très apprécié par ses coéquipiers, même si certains râlent plus que d’autres : « Le plus râleur ? Ibra. Parce que c’est quelqu’un qui n’aime pas perdre et le fait savoir. Il faut plutôt le prendre comme des mots d’encouragement, même s’ils sont parfois forts. Si tu prends tout au premier degré dans un vestiaire, tu ne t’en sors pas » confie le latéral parisien dans les colonnes du Parisien.
« JE SUIS TRÈS APPRÉCIÉ »
S’il n’a pas encore le statut des cadres du PSG, Serge Aurier prend tout de même une place importante au sein du groupe de Laurent Blanc : « Je n’ai peut-être pas le même statut que Cavani, David Luiz ou encore Thiago Silva, mais je sais que je suis très apprécié dans le vestiaire avec ma bonne humeur et mon calme. Je peux être un peu fou et mettre l’ambiance. L’année dernière, j’étais plus en retrait » explique l'Ivoirien.