Alors que le PSG affrontera Chelsea pour les prochains quarts de finale de la Ligue des Champions, les résultats de ces deux rencontres s’annoncent particulièrement indécis. Chacun des deux camps aura des forces à faire valoir.
La main innocente de l’ancien joueur du Real Madrid, Luis Figo, a désigné Chelsea comme futur adversaire du PSG pour les quarts de finale de la Ligue des Champions. En héritant du club londonien, les hommes de Laurent Blanc évitent les trois armadas que sont le Real Madrid, le Bayern Munich et le FC Barcelone. De son côté, le leader de Premier League avance tranquillement ses pions, notamment grâce à sa triplette de feu avec Eden Hazard - Oscar - Willian, et peut se permettre de croire en un éventuel futur titre sur la scène européenne.
« NOUS PROJETER TRÈS VITE VERS L’AVANT »
Selon Jacques Crevoisier, consultant Canal + sur la Premier League et rapporteur technique de l’UEFA, les Parisiens auront intérêt à marquer les trois hommes en forme des Blues. « Van der Wiel va souffrir face à Eden Hazard. Le PSG aura intérêt à le prendre à deux et à couper sa relation avec Oscar et Willian. » Un point de vu partagé par Christophe Lollichon, l’entraîneur français des gardiens de Chelsea.« Nous sommes très forts dans le domaine de la transition offensive. L’explosivité et la capacité d’élimination de nos attaquants nous permettent de nous projeter très vite vers l’avant. »
« ETO’O N’EST PLUS LE ETO’O D’IL Y A QUATRE ANS »
Le milieu de terrain axial de Chelsea a également de quoi répondre à la triplette parisienne formée par Thiago Motta, Marco Verratti et Blaise Matuidi.« Face au PSG, José Mourinho devrait titulariser à ces postes Frank Lampard pour son expérience et sa science du jeu et le Brésilien Ramires pour ses capacités physiques exceptionnelles », souffle un intime du club londonien. Malgré tout, Jacques Crevoisier estime que le maigre apport offensif apporté par Samuel Eto’o à la pointe de l’attaque ne suffit pas réellement à Chelsea de briller comme il se le doit. « Eto’o n’est plus le Eto’o d’il y a quatre ans. Mourinho l’a dit de façon maladroite. Chelsea manque d’un attaquant de très haut niveau quand ça va mal pour faire la différence », a-t-il ainsi conclu lors d’un entretien accordé au Parisien.