La commission de discipline a rendu son verdict après les incidents lors de OM/OL. Pierre Ménès a réagi.
Deux matchs à huis clos pour le virage sud, un pour le virage nord, un sursis pour le stade entier et une amende. Voilà la sanction prononcée contre l'OM après les incidents pendant la réception de l'OL. Une sanction qui semble toutefois minime par rapport à celle subie par le SC Bastia la saison passée. Sanctionné, le club corse avait dû aller jouer à Gueugnon… à 810 kilomètres de chez lui.
« Justice à deux vitesses : la pire »
« Incidents à Bastia: direction Gueugnon. Incidents au Vélodrome: une petite claque sur les fesses. Justice à deux vitesses. La pire », s’est tout d’abord exprimé Pierre Ménès sur son compte Twitter, déplorant le fait que Bastia ait été durement sanctionné par rapport aux autres clubs avant de justifier son propos suite aux incompréhensions. « J'ai pas dit que l’OM n’a pas été assez sanctionné. J'ai dit que Bastia était beaucoup plus durement sanctionné. C'est différent (...) Je dis juste que Bastia a beaucoup plus morflé. Je dis pas que l'OM n'a pas été assez puni ».
« Beaucoup de choses à redire »
« Il faut qu’il y ait des sanctions exemplaires. Pour preuve, le début des sanctions a permis a priori à Vincent Labrune de régler son dispositif de relations avec les supporters. Les décisions qui doivent venir doivent faire en sorte d’éliminer ce type d’incidents qui sont gravissimes. On a joué dans un stade sans sécurité, avec des joueurs en danger, et où ce n’est pas le plus fort qui a gagné. Il y a beaucoup de choses à redire, j’espère que les gens sur place ont vu que le déroulement du match ne correspond ni à la sécurité ni à l’équité qui doit faire ses droits dans le championnat de France », avait quant à lui exprimé Jean-Michel Aulas avant le verdict de commission de discipline jeudi.