Alors que le retour de Mathieu Valbuena au Vélodrome sous le maillot de l’OL a fait l’objet de vives tensions dimanche dernier, Pierre Ménès n’hésite pas à tacler les supporters marseillais ainsi que certains joueurs de l’OM.
La polémique ne cesse de faire couler beaucoup d’encre depuis dimanche dernier et les tensions dont le choc entre l’OM et l’OL (1-1) a fait l’objet au Vélodrome. Pour son retour sur le terrain de son ancien club, Mathieu Valbuena a été pris à partie par une grande partie du public marseillais et a également été victime de mauvais gestes sur le terrain. Pierre Ménès revient sur cet épisode dans sa chronique de la semaine sur Direct Matin.
« LE SENTIMENT QU’IL Y AVAIT UN CONTRAT SUR LUI »
« Avec quelques jours de recul, le sentiment qui prédomine est celui d’un grand bond en arrière. D’une «ambiance» d’une autre époque. Le retour de Mathieu Valbuena a été l’occasion d’assister à de nombreux moments où l’on a pu se sentir très mal à l’aise. Cette potence avec une poupée à son effigie étant un sommet de haine et de vulgarité. Sur le terrain, on a eu le triste sentiment, bien démodé, qu’il y avait un contrat sur le petit meneur de jeu de l’équipe de France. La charge de Karim Rekik sur le côté droit n’avait aucun autre but que la méchanceté. Sur le tacle par-derrière de Romain Alessandrini, on oscille entre la maladresse et la bêtise. Sur le plan du jeu, Valbuena a apporté la plus belle des réponses en se montrant le meilleur joueur sur le terrain, avec le Marseillais Lassana Diarra. Il a montré toute sa force de caractère, son courage et son talent. Il mérite beaucoup de respect pour cela », assure Pierre Ménès, qui regrette donc l’attitude des supporters de l’OM.
UN SUPPORTER DE L’OL TABASSÉ
Pierre Ménès poursuit : « On aurait pu se «satisfaire» de ce triste retour. Mais en seconde période, la partie a été interrompue à deux reprises, pour jets de projectiles, bouteilles de bière et fumigènes. La sécurité des joueurs et du public n’était plus assurée. Encore moins celle des supporters lyonnais, l’un d’entre eux ayant été passé à tabac après la rencontre. Il n’y a malheureusement pas grand-chose à ajouter sur les déclarations présidentielles de part et d’autre. Un mélange d’infantilité et d’irresponsabilité. Comment justifier des incidents dans les tribunes par des décisions arbitrables ? ».