Après avoir pris position en faveur de Marcelo Bielsa, Manu Amoros a confirmé qu’il lui avait été interdit de rejoindre le Stade Vélodrome.
Avec 82 sélections en Équipe de France, Manuel Amoros est une icône du football français. Ancien joueur de l’OM (entre 1989 et 1993), l’ancien latéral avait pour habitude de se rendre régulièrement au Stade Vélodrome pour assister aux matches de son ancien club. Mais depuis quelques mois, impossible de trouver une trace de Manu Amoros dans l’enceinte marseillaise. « Déjà que tout va mal dans le football, si en plus on fait interdire de stade Vélodrome Manuel Amoros par le président, où on va ' », lâchait mardi Pascal Olmeta sur France Bleu Provence à ce sujet. Alors, vérité ou mensonge ? Manu Amoros a réagi ce lundi !
« Cet accès m’est interdit »
« Au stade, on a un espace réservé aux anciens joueurs qui s’appelle la Table des Légendes, et cet accès m’est effectivement interdit. Le lendemain du départ de Marcelo Bielsa, je participais à une émission sur OMTV que je devais animer tous les lundis. On est bien sûr revenus sur sa démission, et comme je l’avais accompagné la saison précédente et que je le connaissais très bien, j’ai un peu critiqué la gestion de ce dossier par le président. Dès le lendemain, on m’a signifié que je ne participerais plus à l’émission, et peu de temps après, pour le match OM-Lyon, on m’a téléphoné pour me dire que je n’étais pas le bienvenu, que je n’aurais pas mes places et que je n’étais pas admis à la Table des Légendes », confie tout d’abord Manu Amoros au Phocéen.
« Moi qui étais très proche de Bielsa… »
« Pour ce qui est du fait que l’on me retirait l’émission, ça peut se comprendre. On a le droit de critiquer les supporters, les joueurs, les entraîneurs, mais pas l’action du président. Moi qui étais très proche de Bielsa, je savais bien que Vincent Labrune avait une part de responsabilité dans son départ, et c’est ce que j’ai fait comprendre. Donc, pourquoi? Mais m’interdire l’accès à la Table des Légendes avec les anciens joueurs, les entreprises, c’est décevant de la part du président. En fait, c’est Luc Laboz (directeur de la communication et des médias du club) qui a fait appeler l’attachée de presse du club pour me dire que je n’étais plus le bienvenu. Quand j’ai appelé Luc Laboz, il m’a dit qu’il fallait protéger le président. C’est comme ça », a conclu l'ancien joueur de l'OM.