Interrogé par RMC ce mardi, José Anigo s'est littéralement lâché concernant Basile Boli, ambassadeur du club !
Depuis son retour à l'OM, certains supporters marseillais se demandent quel est le rôle exact de Basile Boli. Ambassadeur du club, l'ancien défenseur se fait de plus en plus rare sur la scène médiatique, lui qui n'avait pas hésité à critiquer ouvertement l'entraîneur Michel la saison dernière. Interrogé sur le rôle de Boli, l'ancien directeur sportif José Anigo n'a pas manié la langue de bois...
« Tu es ambassadeur de rien du tout ! »
« Il n’en a pas de rôle, Basile, il faut arrêter de dire des conneries ! Qu’est-ce que ça veut dire ambassadeur ? Ambassadeur de quoi ? Tu as besoin d’un ambassadeur à l’OM ? Il faut arrêter la blague ! Soit tu es directeur sportif, tu prends ta valoche, tu vas au front, tu assumes, tu prends des coups, tu as de la réussite et des échecs, mais tu ne peux pas expliquer aux gens que tu es ambassadeur. Tu es ambassadeur de rien du tout ! Basile, je le respecte parce que c’est un joueur qui a ramené la Coupe d’Europe à l’OM et qu’il a fait partie de cette immense équipe dans les années 1990, mais il a été le premier à me reprocher plein de choses quand je me suis accroché avec Papin pour faire pire que moi. Il a pris Michel, il l’a découpé en tranches médiatiquement et ça ne l’a pas gêné. Par contre, quand moi j’ai affronté Didier Deschamps, ça l’a froissé Basile. Il était avec Vincent Labrune, comme moi j’ai travaillé avec Labrune. Tu ne peux pas dire une fois que le mec est viré que tu n’étais pas avec lui. Didier était un ancien coéquipier, il a choisi un camp. Peut-être que ma gueule ne lui revenait pas, il m’a démonté. Je l’ai croisé depuis à Paris, on en a discuté. Il m’a dit qu’il avait réagi comme un supporter et pas comme quelqu’un de responsable, qu’il regrettait d’avoir dit ça. Je l’ai entendu mais c’est tout. J’étais légitime à mon poste. Je ne regrette absolument rien de ce que j’ai dit. Mais ce qui est sûr, c’est que lui a fait aussi bien que moi, sinon pire, et il a oublié de dire : "J’ai fait comme José." Il a fait pire que moi », a expliqué José Anigo.