À l’instar de l’OM la semaine dernière, l’OL Groupe a communiqué les résultats financiers de l’exercice 2012/2013.
Si l’OM a pu se satisfaire d’un bilan financier positif pour la première fois depuis 2009 avec un bénéfice de 380 000 euros, l’OL ne peut pas en dire de même. Pour la quatrième année consécutive, le club enregistre des pertes. Elles ont certes été réduites par rapport à la saison dernière (28 millions d’euros) mais elles atteignent tout de même les 20 millions d’euros. Plusieurs raisons expliquent ce déficit.
UN OBJECTIF TOUJOURS D’ACTUALITÉ
L’une des principales raisons est bien évidemment la non-qualification pour la Ligue des champions. Les recettes liées à la billetterie (-30 %) et aux droits télé (- 28 %) en sont la preuve. Mais si l’OL a pu réduire ses pertes, c’est en partie grâce à la vente de joueurs, en hausse de 138%. L’objectif principal est toujours à l’ordre : « Malgré la non-participation en Champions League, le Groupe maintient son objectif deretour à l’équilibre d’exploitation sur l’exercice 2013/2014, sous réserve d’une présence en haut de tableau de Ligue 1, d’une bonne performance en Europa League, de la réalisation du plan de cessions de joueurs renforcée par rapport au plan initial et hors impact éventuel de la taxe exceptionnelle de solidarité sur les hautes rémunérations («taxe à 75%»). »
AULAS OPTIMISTE
Mardi, dans les colonnes de France Football, Jean-Michel Aulas justifiait sa politique. Une politique qui, selon lui, va s’avérer payante à l’avenir : « L'OL est à la veille d'une prédominance sur le modèle économique français. Bientôt, on luttera à armes égales avec Monaco et Paris et les autres clubs européens qui vont devoir s'adapter aux nouvelles règles édictées par l'UEFA. À l'horizon 2016, l'objectif est d'être dans les trois premiers du Championnat de manière stabilisée. Mais dans le fair-play... »