Utilisation de nombreux fumigènes, stadier grièvement blessé par une bombe artisanale... L'OL est dans le viseur de la commission de discipline de la LFP.
« Il faut qu’il y ait des sanctions exemplaires. Pour preuve, le début des sanctions a permis a priori à Vincent Labrune de régler son dispositif de relations avec les supporters. Les décisions qui doivent venir doivent faire en sorte d’éliminer ce type d’incidents qui sont gravissimes. On a joué dans un stade sans sécurité, avec des joueurs en danger ». Avant que le stade Vélodrome ne connaisse sa sanction (fermeture du Virage Sud pour deux matchs dont un avec sursis et fermeture du Virage Nord pour un match) en octobre dernier, Jean-Michel Aulas avait remis la pression sur les instances. Cette fois-ci, c’est l’OL qui se retrouve dans le viseur de la commission de discipline.
Vers un huis clos partiel ?
Selon RMC, « l'Olympique Lyonnais risque une amende, un huis clos partiel ou un huis clos total. Mais avant de statuer définitivement dans deux ou trois semaines et devant la gravité des faits, la commission de discipline de la LFP pourrait prendre une mesure conservatoire ». Un huis clos partiel de la tribune Nord pour la réception de Montpellier « n’est pas à exclure », selon la radio. Dans un premier temps, le stade Vélodrome avait lui aussi écopé d’un huis clos partiel des deux virages après les incidents lors d'OM/OL.
Aulas encense Valbuena
Après le derby, Jean-Michel Aulas s’était plaint des critiques des Verts et avait encensé Mathieu Valbuena : « Il a un mental d’acier. Souvenez-vous de ce qu’il s’est passé à Marseille. S’il s’était passé la même chose à Lyon hier, je pense que ça aurait pris une dimension considérable. Et Mathieu est toujours là. Il y a eu tous ces sujets médiatiques autour de son cas personnel qui ont pu le perturber. Il a demandé à jouer le match parce qu’il se sentait bien pour pouvoir le faire. Je l’ai soutenu et je le soutiens personnellement ».