Présent au Stade de France vendredi soir en tant que consultant pour France Info, Claude Puel raconte comment il a vécu cette terrible soirée.
Évidemment, cette soirée du 13 novembre est encore dans toutes les têtes. Difficile que cela soit autrement, tant le football semble dérisoire au vu des attentats qui se sont produits à Paris vendredi soir, qui ont fait plus de 120 morts et 300 blessés (bilan malheureusement provisoire). Présent au Stade de France, là où tout a commencé, Claude Puel s’est vite rendu compte que quelque chose de grave était en train d’arriver.
« Quand j’ai entendu les explosions… »
« Quand j’ai entendu les explosions, j’ai été surpris que ça n’affecte pas les gens. Car, pour moi, ce n’était pas les détonations de bombes agricoles. Je connais leur son... J’ai tout de suite compris que c’était grave. La police a su gérer sans faire de bruit, en assurant la sécurité des gens. Il ne faut donc pas se laisser gagner par la panique. J’ai été horrifié par ces attaques, mais la menace ne doit pas l’emporter. Dans quelques jours, le quotidien va reprendre son cours », raconte tout d’abord l’entraîneur de l’OGC Nice.
« On ne peut pas en faire abstraction »
« C’est ancré dans les têtes maintenant. Mais je ne me pose pas la question de savoir si ça va jouer. Quelque part, on apprend à vivre avec ça, on ne peut pas en faire abstraction aujourd’hui. On fait confiance aux autorités, à la protection qui est mise en place. On est à l’abri de rien, mais on fait confiance », a-t-il conclu.