Révélation de cette première partie de saison, le milieu stéphanois, Banel Nicolita, s’est longuement confié au 10 Sport, sur ses premiers mois à l’ASSE. Le Roumain ne manque d’objectifs et il le dit !
On ne peut pas dire pourtant qu’on vous ait rapidement vu à l’œuvre. Comment avez-vous géré cette attente, loin de la Ligue 1 et de l’effectif des Verts ? Je ne vivais pas la même impatience que certains car même en dehors de l’équipe, j’ai toujours compris l’état d’esprit du coach. Il fallait simplement que j’attende, que je trouve mes repères. De l’extérieur, on ne pouvait pas savoir que l’entraîneur discutait beaucoup avec moi, qu’il m’expliquait plein de choses. Du coup, j’ai vite compris que mon tour viendrait lorsque je serais prêt. Après, j’ai été tellement content de rentrer contre Lyon, un match si important… Je regrette encore de l’avoir perdu et j’espère bien que le match retour rendra nos supporters heureux et qu’on pourra faire la fête ensemble pour fêter la victoire.
Depuis, vous avez marqué 3 buts en 9 matchs, tous inscrits à Geoffroy-Guichard. Ce stade vous inspire-t-il ? (Banel essaye de répondre en français). C’est très important pour moi de marquer ici. Déjà pour le moral, ensuite pour la confiance. Mettre un but dans le Chaudron, c’était vraiment quelque chose d’important pour moi car ça reste dans la tête. Ca permet aux supporters d’être heureux, de jubiler. Croyez-moi, c’est aussi pour ca que je bosse tous les jours à l’entraînement, que j’essaye de faire le mieux possible mon travail. J’aime sincèrement célébrer la victoire et les buts avec tous ces supporters, avec l’équipe. Je souhaite qu’on réussisse le mieux possible pour pouvoir atteindre les objectifs.
« Les supporters aussi ont la ‘grinta’ »
On vous surnomme “la Grinta”. Est ce que ça vous définit bien ? Je suis content qu’on m’appelle ainsi. Je sais que je ne suis pas un joueur hyper technique, mais sur un terrain, je me bats toujours pour l’équipe. Pour faire le meilleur. Et il faut aussi que je vous dise que je n’aime pas perdre. Je déteste vraiment ça. Quand je joue, je veux qu’on gagne, qu’on fasse la fête quand on marque, qu’on célèbre la victoire, que le public soit content et c’est pour ça que je donne tout sur le terrain. Je suis heureux par rapport aux supporters qui m’encouragent et qui nous aident beaucoup, l’équipe et moi. Eux aussi ils ont la « grinta » non ? Ils donnent tout alors moi aussi je veux tout donner.
Le pénalty manqué contre Bordeaux vous laisse-t-il beaucoup de regrets ? Oui, énormément. En plus, histoire de tout gâcher, c’était le jour de mon anniversaire. On voulait gagner, mais on n’a pas eu de chance, il fallait marquer et je n’ai pas su le faire. C’est aussi ça le football.
« J’espère que d’autres Rom vont jouer en L1 »
Vous êtes le premier joueur Rom de l’histoire du football français, c’est quelque chose d’important pour vous ? Oui, c’est important. Je suis très content, et j’espère que je ne serais pas le dernier, que d’autres joueurs Rom vont pouvoir intégrer ce championnat. J’espère que ma présence ici va servir, que ce que j’essaie de montrer aura une influence positive.
Quel sont vos objectifs pour cette saison ? Ce que j’aimerais ? Que l’on aille en Europa League. Je le souhaite de tout mon cœur. Pour la ville, les gens, le public, ce serait magique. Avec l’aide des supporters et beaucoup de travail et de réussite je suis sûr que l’on peut atteindre ce que l’on souhaite tous : finir le plus haut possible.
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