Jean-Louis Campora est inquiet, très inquiet pour le sort de l'AS Monaco. Deux jours après de la décision de la LFP qui, pour plus d’équité, a tancé le club de la principauté d’installer son siège en France, l’ex-président de l’ASM -aujourd’hui conseiller de Dmitry Rybolovlev- a dévoilé les préjudices immédiats d'un tel bouleversement, notamment au niveau contractuel.
« Notre société sportive va être dissoute »
« Nous discutons de prolongations de contrats avec certains joueurs. Pas plus tard qu’hier, un agent nous a dit : "Pour l’instant j’attends de voir ce qui va se passer." C’est d’autant plus vicieux qu’il s’agit d’un joueur français. En termes de fiscalité, cela ne changerait rien pour lui si notre siège se trouvait en France, mais il saisit là l’occasion de se retrouver libre à la fin de la saison prochaine. Il y a plus grave, a-t-il expliqué dans les colonnes du Parisien. Si nous nous installons en France, notre société sportive monégasque va être dissoute et la convention qui nous relie à l’association affiliée à la FFF sera caduque. Automatiquement tous les contrats avec les joueurs seront rompus. »