Affaire Chafni : le rôle décisif de Chapron
La rédaction

Tony Chapron, arbitre principal du fameux Brest-Auxerre, défend mordicus son assistant Johann Perruaux accusé d’avoir tenu des propos racistes à l’encontre de Kamel Chafni. Mieux, l’arbitre pourrait sauver Perruaux grâce à un enregistrement.

Le conflit opposant Kamel Chafni à Johann Perruaux pourrait ne pas se restreindre à une affaire de parole contre parole. Dans les médias, les deux hommes défendent leur version. L’arbitre assistant de Brest-Auxerre (1-0) « nie formellement tout propos à caractère raciste » même s’il reconnaît avoir « réagi vivement à la suite des contestations réitérées de M. Chafni et à son attitude agressive. »

Surtout, Johann Perruaux fait état d’éléments allant dans son sens. « Je tiens à la disposition de la justice l’intégralité des pièces en ma possession. » Des pièces au premier abord bien mystérieuses. Mais il pourrait tout simplement s’agir de l’enregistrement de la conversation entre Perruaux et Chafni.

Chapron enregistrerait ses matchs
Depuis son procès perdu en 2009 face à Francis Decourrière, l’ancien président de Valenciennes, qui l’aurait insulté, Tony Chapron se servirait du cinquième boîtier des arbitres, qui sert en cas de défaillance des autres appareils, pour enregistrer les conversations des arbitres. Une méthode qui « sauverait » Johann Perruaux, son assistant, mais qui interpelle, les joueurs ne sachant pas qu’ils sont enregistrés. La Ligue ne serait également pas au courant de la pratique de Tony Chapron qui pourrait aller à l’encontre des règlements.

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