Etoo se refugie a Moscou
La rédaction

Le transfert de Samuel Eto'o à l'Anzhi Makhatchkala devrait enfin être officialisé dans les prochaines heures. Un choix de carrière purement économique, mais loin d'être sécuritaire...

Pas sûr que le webmaster du site officiel de Samuel Eto’o soit encore en poste demain. En fin de matinée, celui-ci a en tout cas fait un beau lapsus révélateur. «Annoncé depuis plusieurs semaines, le transfert de Samuel Eto’o vers l'Anzhi Makhatchkala est désormais officiel. Il a signé un contrat portant sur trois années », était alors écrit sur le site Internet du Camerounais, avant d’être retiré quelques minutes plus tard. Un accord pour le transfert de Samuel Eto’o dans le club russe de l’Anzhi Makhachkala semble toutefois de plus en plus proche, après quelques jours de tractations. Selon Canal+, celui-ci serait même déjà officiel.

Visite médicale prévue lundi
Avant d’officialiser le transfert, le joueur de l’Inter Milan devra d’abord passer la traditionnelle visite médicale. Selon Football365, celle-ci, initialement prévue mardi et jeudi cette semaine, devrait avoir lieu lundi prochain en Italie. « Les choses se sont débloquées hier [vendredi], les deux parties se sont entendues sur une enveloppe qui tourne autour de 22 millions d’euros. L’Inter a accepté de revoir ses prétentions à la baisse parce que les Russes ont accepté de lui verser en primes divers bonus… », aurait affirmé Samuel Eto’o dans un coup de fil passé à un proche à Douala

Eto'o habitera à... Moscou
La semaine prochaine, donc, Samuel Eto’o devrait enfin découvrir la Russie où l’y attend le plus gros salaire de l’histoire du football. Mais le Camerounais ne posera jamais les pieds à Makhatchkala, la capitale de la République du Daguestan. Il n'y fera du moins que quelques brefs passages. En raison d'attaques à répétition visant les forces de l'ordre, ou les autorités publiques, les joueurs de l'Anzhi ne viennent à Makhatchkala qu’à l’occasion de leur rencontre à domicile…. La plupart du temps, l'effectif s'entraîne à Moscou, bien plus en sécurité, où la majeure partie de l’effectif habite. Il faut dire que le Daguestan, plus grande des républiques « autonomes » du Caucase du Nord, est une zone politiquement instable, où attentats et affrontements sont très fréquents, située à l’est de la Tchétchénie. Le salaire de la peur : 22 millions d'euros.