Real Madrid : Quand Benzema compare Mourinho et Ancelotti
La rédaction

Carlo Ancelotti a gagné la Décima dès sa première saison avec le Real Madrid, alors que le club courrait derrière ce trophée depuis douze ans. Karim Benzema a parlé du technicien italien.

Karim Benzema est un autre homme. Alors qu’il était au fond du trou il y a à peine un an, avec une pénurie de buts qui faisait jaser et une présence en Équipe de France pas toujours bénéfique aux yeux du public, l’ancien Lyonnais est devenu l’homme fort de la pointe de l’attaque tricolore. Une métamorphose qui n’est pas étrangère à la rencontre avec Carlo Ancelotti, arrivé l’été dernier sur le banc de Santiago Barnabeu.

« IL EST ÉNORMÉMENT APPRÉCIÉ »

Ça faisait longtemps que l’on n’avait pas vu Karim Benzema aussi serein. Après trois années très difficiles sous les ordres de José Mourinho, l’international tricolore a pris une autre dimension avec Carlo Ancelotti comme il l'explique au moment d'évoquer la différence entre les deux hommes : « C’est quelqu’un de très posé, qui sait faire passer des messages forts sans s’énerver, sans vous brusquer. Il est énormément apprécié dans le vestiaire » a-t-il expliqué dans les colonnes de France Football. « On sent quelqu’un de sincère quand il vous dit quelque chose. Il ne joue pas un rôle. Il n’est pas dans l’esbroufe ». Un profil totalement opposé à celui de l'actuel coach de Chelsea.

« JE ME SENS BIEN »

L’Italien a donc apporté une certaine sérénité à Karim Benzema, ce qui a permis au Français de réaliser l’une de ses meilleures saisons depuis son départ de l’Olympique Lyonnais en 2009. « Je crois que c’est ma saison la plus aboutie. Il y a déjà les titres mais, d’un point de vue personnel, je me sens bien car j’ai aussi enchainé les matches. » a expliqué l’attaquant aux 111 buts sous les couleurs du Real Madrid. « C’est dans cette situation, quand je joue régulièrement, que je me sens le mieux. Je suis régulier dans la performance, je marque comme à ma grande époque à Lyon. Plus je joue, plus j’ai confiance en moi ». Une confiance que l’on espère, va le suivre jusqu’au Brésil.

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