Alors que l’intégration de Gareth Bale au Real Madrid suit difficilement son cours, Johan Cruyff estime que le Gallois traînera derrière lui son prix comme un boulet.
Que ce soit 100 ou 91M€, le prix dépensé par le Real Madrid pour arracher Gareth Bale à Tottenham sera de toutes manières toujours sujet à discussion. Explosant son compte en banque pour un joueur dont le niveau réel au plus haut niveau laisse sceptiques de nombreux observateurs, le Real Madrid s’est attiré bon nombre de critiques. Gêné jusqu’à présent par des blessures et par son absence de préparation physique, le Gallois peine à justifier l’investissement réalisé pour le moment.
« BALE AURA BEAUCOUP DE DIFFICULTÉS ET CE N’EST PAS JUSTE »
Dans une interview accordée à AS, l’ancienne légende du… Barça, Johan Cruyff a livré son opinion sur Bale et la politique sportive du club madrilène. « Le Real a sa propre ligne, ce qu’ils font cette année, ils l’ont déjà fait l’an dernier : recruter des gens et regarder ce qu’il se passe. En ce sens, j’ai des principes totalement différents. Acheter un joueur à ce prix-là, c’est très cher tout d’abord, et ça pose en plus des problèmes au gamin parce qu’il ne sera jamais jugé normalement. Il aura beaucoup de difficultés et ce n’est pas juste. C’est un joueur qui me plaît assez, sain d’esprit, mais va donc rester tranquille s’il t’arrive la même chose… », a confié l’ancien joueur et entraîneur du Barça.
« PENDANT TROIS ANS, ROSELL A PARLÉ EN MAL DE MOI »
L’ancien président d’honneur du Barça (qui a démissionné récemment) a également évoqué sa guerre ouverte avec le président catalan Sandro Rosell. « Pendant les trois années de campagne électorale de Sandro Rosell, il a parlé en mal de moi. Pas qu’une fois, pendant trois ans. En tant que président d’honneur du Barça, des choses comme le Qatar ou la disparition de l’Unicef… Il paraît qu’avant nous étions bêtes. Non, nous étions très intelligents. Je pense que l’Unicef a fait un travail énorme. Et si toutes ces valeurs sociales n’ont aucune importance face à l’argent, alors je ne veux plus être là », a-t-il ajouté.