Au sortir de la déroute face au Real Madrid avec le FC Séville (7-3), hier soir, Kévin Gameiro s’est confié en exclusivité au 10 Sport. Son adaptation, le PSG, Ancelotti, l’équipe de France... tout y passe.
Kevin, depuis votre arrivée au FC Séville votre intégration se passe plutôt bien ?
Oui c’est vrai, j’ai marqué des buts, ça joue bien au ballon et c’est ce que je voulais. Il y a beaucoup d’espaces aussi pour les attaquants. C’est à moi de montrer ce que je vaux pour faire mon petit trou en Liga.
Comment expliquez-vous la rapidité de votre adaptation ?
Je ne me prends pas la tête, je joue au foot tout simplement, je joue mon football. Séville a fait un gros effort financier pour m’avoir et ça montrait la confiance qu’ils avaient en moi. J’ai la confiance du coach. Il m’a fait jouer dès le début, j’ai marqué des buts. Quand on a la confiance du coach c’est toujours plus simple d’être libéré sur le terrain et de faire des belles choses.
Justement comment se sont passées vos retrouvailles avec Carlo Ancelotti ?
Bien. On s’est parlé, on s’est dit bonjour. Il n’y a pas de malentendu. Il a fait ses choix quand c’était mon entraîneur et voilà. C’est l’histoire d’une carrière, il faut savoir avancer et ne pas penser au passé.
Vous revivez à Séville, après des saisons compliquées à Paris ?
Quand on joue au foot c’est plus simple de retrouver du plaisir, les sensations qu’on avait avant. C’était un palier à passer. J’ai passé le cap. Maintenant il faut rejouer, continuer à marquer et confirmer mes belles années à Lorient.
La Liga c’est un championnat qui convient à votre style de jeu ?
Oui, ce sont des petits gabarits qui aiment jouer au foot, qui sont à l’aise techniquement et pour moi, il y a beaucoup d’espaces derrière les défenses qui ne sont pas les mêmes qu’en France. C’est un jeu porté vers l’avant et c’est ce qui me correspond. Mais on fera un bilan en décembre et en juin prochain.
En juin prochain, il y aura peut-être la Coupe du monde pour les Bleus au Brésil. L’équipe de France ça reste dans un coin de votre tête ?
Oui, toujours parce que c’est une fierté de porter ce maillot-là. Mais je sais qu’il faut faire une grosse saison ici pour pouvoir aller en équipe de France donc à moi de jouer et après au coach de faire ses choix.
Une grosse saison, ça veut dire beaucoup de buts. Vous vous êtes fixé un objectif personnel cette saison ?
Entre le championnat, la Ligue Europa et la Coupe du Roi, ce serait bien de mettre une vingtaine de buts. Après, on ne va pas se prendre la tête, on va prendre match après match et si les buts je dois les marquer, ils viendront tout seul.
Vous suivez toujours le PSG ?
Oui, je regarde ce qui se passe parce que c’est un club que j’aime. J’ai encore des amis là-bas donc je regarde. On voit qu’ils sont très forts cette année. Je pense qu’ils vont faire un beau parcours aussi en Ligue des champions et j’espère de tout cœur qu’ils vont faire de grandes choses.
Vous pensez que le PSG est encore plus fort que l’année dernière ?
Je ne sais pas. Je viens juste d’avoir la télé française donc je ne regardais pas trop les matchs. Il faut demander ça aux joueurs qui sont là-bas. Moi je ne peux pas savoir.
À Madrid, Antoine Simonneau