Les circonstances de la démission de Sandro Rosell n’en finissent plus de faire parler. Jordi Casés, à l’origine de la procédure contre le dirigeant, craint aujourd’hui des représailles…
L’environnement si spécifique du FC Barcelone est décidément en ébullition depuis plusieurs jours. Alors que le président Sandro Rosell a présenté sa démission la semaine dernière suite à la plainte déposée par le socio Jordi Casés à propos de la somme dépensée par le FC Barcelone pour attirer le Brésilien Neymar, le soufflet n’est visiblement pas près de retomber, comme l’indique la presse espagnole aujourd’hui.
LE BARÇA NE VEUT PAS S’ENGAGER PAR ÉCRIT !
En effet, alors que la plainte de Jordi Casés devait être retirée aujourd’hui, ce dernier ne l’a finalement pas fait, comme l’assure le quotidien AS cet après-midi. Craignant des représailles au quotidien, Casés souhaitait avoir la certitude par écrit qu’il serait laissé tranquille par la nouvelle direction du Barça. Or, le porte-parole du club Toni Freixa a annulé à deux reprises un rendez-vous avec le socio et son avocat. Un geste que la partie plaignante, « très contrariée », interprète aujourd’hui comme une volonté de ne pas signer le fameux document. En conséquence, la plainte est toujours d’actualité et l’affaire est loin d’être terminée…
BARTOMEU LANCE UNE PIQUE AU REAL MADRID
De son côté, le nouveau président catalan Josep Maria Bartomeu s’est une nouvelle fois exprimé sur l’« affaire Neymar » qui secoue le Barça actuellement. « À Madrid, il est difficile de digérer que nous avions des joueurs comme Neymar, a-t-il déclaré dans un entretien accordé à la RAC, repris par Marca. Je préfère ne pas parler de Madrid, moi j’aime le Barça et ça me plaît d’avoir un club aussi démocratique que le nôtre. Je vois une certaine belligérance contre le Barça. Il est dur pour eux de voir que nous avons Messi et Neymar ».