Coupe du monde Brésil 2014 : Rabiot, Thauvin, Kurzawa : Quand Pierre Ménès parie sur la relève des Bleus
La rédaction

L’élimination de l’équipe de France en quarts de finale du Mondial 2014 a néanmoins laissé entrevoir un certain nombre de promesses. C’est en tout cas l’avis de Pierre Mènès, qui souligne le caractère jeune et sympathique des Bleus.

« La Coupe du monde n’est pas réussie, mais elle n’est pas ratée ». Voilà comment Pierre Ménès juge le bilan des Bleus au Brésil. Malgré la défaite frustrante face à l’Allemagne (1-0), le consultant Canal Plus préfère retenir l’image et le caractère jeune de l’équipe de Didier Deschamps.

« D’EVENTUELS NOUVEAUX » QUI DEVRAIENT S’INVITER

L’équipe de France a montré de belles choses sur et en dehors du terrain grâce notamment à des jeunes joueurs manquant encore d’expérience, mais certainement pas de talent. Encore tendres à la Coupe du Monde face à une « Mannschaft plus habituée des grands rendez-vous, les Paul Pogba, Raphaël Varane, Antoine Griezmann et consorts pourraient bien monter en puissance dans les prochaines années. De bon augure à deux ans de l’Euro 2016 à domicile. La relève de l’équipe de France passe en tout cas par ces joueurs et par d’autres non présents au Brésil mais qui ont le potentiel pour s’inviter régulièrement dans la sélection tricolore dans les prochaines années », selon Pierre Ménès. «On reverra très vite des joueurs comme Raphaël Varane, Mamadou Sakho, Lucas Digne, Blaise Matuidi, Paul Pogba, Antoine Griezmann, sans oublier d’éventuels nouveaux venus comme Adrien Rabiot, Layvin Kurzawa ou Florian Thauvin, pour ne citer que ceux-là », estime Pierre Ménès dans Direct Matin.

« UNE BANDE DE CHOUETTES COPAINS »

Autant de jeunes à fort potentiel, et qui vivent bien entre eux. « Une bande de chouettes copains (…) avec assaut de selfies et de poutous en tous genres depuis le début de la préparation », comme la qualifie Pierre Ménès. Une vie de groupe à retrouver et une image à redorer, autant d’éléments indispensables après le fiasco de 2010. « Le sélectionneur des Bleus a tout misé sur l’image (…) Le terrain, le jeu, après tout, n’étaient peut-être pas vraiment la priorité », analyse Pierre Ménès. Le bon comportement de l’équipe est après tout une première base à la reconstruction et à la préparation de 2016. « Didier Deschamps peut désormais préparer l’Euro 2016 en France en toute quiétude et avec un crédit illimité de l’opinion publique». Les conditions sont réunies, mais cette fois-ci les Bleus sont attendus au tournant : dans deux ans, pas sûr que la bonne image suffira à contenter les supporters français.

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