Coupe du monde Brésil 2014 : La grande victoire de Deschamps selon Pierre Ménès est…
La rédaction

Éliminée en quart de finale de la Coupe du monde par l’Allemagne vendredi, l’équipe de France a néanmoins pu redorer son image durant le tournoi. Un renouveau qu’elle doit en grande partie à Didier Deschamps, comme le souligne Pierre Ménès.

C’est un fait, Didier Deschamps partait avec un challenge de taille avant le début de la Coupe du monde au Brésil : reconstruire une sélection tant sur le plan sportif qu’au niveau de l’image. Un pari qui semble réussi pour le sélectionneur national, à en juger l’accueil chaleureux du public français au retour des joueurs dimanche au Bourget. Interrogé par Direct Matin, Pierre Ménès livre son point de vue sur ce sujet.

« CE QUI COMPTE, C’EST L’IMAGE »

« Voilà, les Bleus sont rentrés hier en France avec la satisfaction du devoir accompli. Comme l’avait dit Didier Deschamps avant le quart de finale contre l’Allemagne : "La Coupe du monde n’est pas réussie, mais elle n’est pas ratée" (…) Tout était dit avec cette formule, et ce non-match qui a entraîné l’élimination contre nos voisins germaniques passera vite, si ce n’est déjà fait, au rayon des pertes et profits. En fait, tout le monde s’en fiche un peu. Ce qui compte, vous comprenez, c’est l’image », explique Pierre Ménès, qui explique donc que Didier Deschamps a parfaitement réussi son plan de communication autour des Bleus.

« LE GÉNIE DE DESCHAMPS EST LÀ »

« Montrer que l’équipe de France est devenue une bande de chouettes copains, ce qui est probablement vrai en plus, avec assaut de selfies et de poutous en tous genres depuis le début de la préparation. Le génie de Didier Deschamps est là. Fort d’un tirage au sort sur mesure pour ce Mondial brésilien, le sélectionneur des Bleus a tout misé sur l’image, l’état d’esprit et la volonté affichée de gommer le pesant et douloureux souvenir de Knysna, né il y a quatre ans en Afrique du Sud. Le terrain, le jeu, après tout, n’étaient peut-être pas vraiment la priorité pendant cette Coupe du monde au Brésil », poursuit Pierre Ménès.

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