«C’est fini», énorme tragédie dans l’équipe d’Antoine Dupont !
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Le 7 août dernier, Medhi Narjissi disparaissait, emporté par les vagues sud-africaines. Son corps n’a toujours pas été repêché, ce qui empêche les parents du jeune joueur de faire leur deuil. Pour adoucir leur peine, le Stade de France leur a rendu hommage vendredi soir. Présent à Saint-Denis, Jalil Narjissi a évoqué son combat pour établir la responsabilité de la FFR dans la disparition de son fils.

Grand espoir du Stade Toulousain, Medhi Narjissi a vu sa trajectoire brutalement s’arrêter lors d’un voyage en Afrique du Sud avec l’équipe de France U18. Emporté par les vagues lors d’une séance de récupération, le joueur n’a toujours pas été repêché. Une peine immense s’est alors emparée de ses parents, et notamment de Jalil son père, présent au Stade de France vendredi soir pour assister à un hommage rendu à son fils. En marge de cette cérémonie de recueillement, il a évoqué son combat pour l’honneur de son fils.

Le cri du cœur de Jalil Narjissi

« Des fautes ont été commises par des encadrants. On ira jusqu’au bout. Dans cette histoire, il y avait 28 gamins. Il y aurait pu y avoir 10, 15, ou 20 disparus. Cette séance de récupération a eu lieu à un endroit dangereux alors que des panneaux au-dessus de la plage prévenaient du danger avec des inscriptions « interdiction de nager ». Il n’y a pas besoin d’être spécialiste. La FFR est responsable. Il faut qu’elle assume » a confié Jalil Narjissi.

« Le Stade toulousain est très présent »

Dans une période noire, il a néanmoins tenu à remercier le Stade Toulousain, qui a assisté les parents de Medhi Narjissi ces derniers mois. « Le Stade toulousain est très présent à nos côtés. Le président Didier Lacroix et le manager Ugo Mola sont là, au quotidien. Comme les entraîneurs de Medhi. Pour notre fils, c’était sa seconde famille. Le club d’Agen nous montre aussi son soutien. Heureusement qu’il y a encore des gens qui ont des valeurs dans ce sport » a-t-il déclaré au cours d’un entretien accordé au Parisien.

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