Alors que Fernando Alonso participe au Dakar pour la première fois de sa carrière, l’ancienne star de F1 ne s’attendait pas à bien figurer parmi certains favoris.
Retraité de la Formule 1 depuis novembre 2018, Fernando Alonso s’essaie actuellement au rallye-raid. L’Espagnol a pris le départ du Dakar, organisé en ArabieSaoudite, dimanche dernier. Ce dernier occupe la 16e place dans la catégorie auto, à plus de trois heures de CarlosSainz, leader au classement général. Interviewé dans les colonnes de L’Équipe, le pilote de 38 ans évoque ses premiers tours de roue sur les terres saoudiennes.
« Je suis content d’avoir démontré que je pouvais être performant dans une spécialité si différente »
« À Djeddah, je savais que je m’élançais sur le rallye le plus dur de la planète. Mais je ne savais pas dans quelle mesure je pouvais être compétitif sur des étapes de 500 kilomètres. Je ne savais pas si j’allais perdre quarante minutes, une heure, vingt minutes chaque jour. Alors, quand je termine une étape comme celle de vendredi à quatre minutes de Nasser Al-Attiyah, c’est incroyable ! Je suis content d’avoir démontré que je pouvais être performant dans une spécialité si différente. Je ne sais pas si je reviendrai, peut-être que oui si j’ai du temps devant moi. En sept mois de préparation, je n’aurais jamais imaginé être aussi compétitif. Lors des premiers essais, je ne savais pas comment attaquer une dune, aborder une piste étroite. J’ai beaucoup de chance d'avoir Marc Coma (quintuple vainqueur en moto) à mes côtés. En fonction de la difficulté, il me dit si je dois ralentir ou accélérer », avoue FernandoAlonso.