Handball - Vincent Gérard : «Supporters : n’allez pas trop vite sur la Marseillaise!»
Alexis Bernard -
Rédacteur en chef
Footballeur presque raté, j’ai choisi le journalisme car c’est l’unique profession qui permet de critiquer ceux qui ont réussi. Après avoir réalisé mon rêve de disputer la Coupe du Monde 2010 (en tribune de presse), je vis de ma passion avec le mercato et les grands événements sportifs comme deuxième famille.

Gardien de but de l'équipe de France, Vincent Gérard a répondu aux questions de l'opération organisée par Le 10 Sport et la Caisse d'Epargne, partenaire majeur de l'équipe de France de handball. « Premier supporter des supporter », la doublure de Titi Omeyer se confie.

Durant votre carrière, il y a une ambiance en particulier qui vous a marqué ?
J’ai un super souvenir d’un match avec Chambéry, à Istres. Daniel Narcisse inscrit un but contre nous, à 1 ou 2 minutes de la fin. Et là, d’un coup, j’ai entendu le public se soulever… Une clameur incroyable, c’était énorme. Il y a aussi la finale de la Coupe de la Ligue, à l’Arena. Notre public avait été sensationnel.

On est attentif aux éléments extérieurs, à l’ambiance, quand on est sur le terrain ?
On n’est pas attentif à cela particulier mais parfois, oui, on sait qu’on se bat contre une salle entière et pas simplement une équipe. Et à domicile, nos supporters peuvent nous pousser dans les moments difficiles, ça c’est une réalité. Dans l’euphorie d’une salle surchauffée, on parvient à oublier la fatigue, les coups, l’usure.

« A l’étranger, on a une centaine de supporters qui nous suivent et ils parviennent à mettre un truc dans la salle »


Votre plus grand frisson en équipe de France ?
Mon premier tournoi de Bercy… Comme beaucoup d’entre nous, petit, j’y allais. J’étais le premier supporter de cette équipe de France. Donc me retrouver sur le terrain, porté par une salle pleine à craquer, avec des drapeaux français dans tous les sens… C’est juste génial. Ce public est génial. On s’en rend compte quand on se déplace, sur des compétitions à l’étranger. Quand on ne rencontre pas le pays organisateur, dans des ambiances un peu plus feutrées, on a 100, 200 ou 300 supporters qui nous suivent et ils parviennent à mettre un truc dans la salle.

Un conseil pour ces supporters prêts à tout pour vous soutenir ? On chauffe bien la voix pour ne pas la casser ?
Oui, important, bien chauffer la voix. Mais surtout (rire) : n’allez pas trop vite sur la Marseillaise ! C’est vrai qu’on est un peu euphoriques dans ces moments-là, alors on y va, sans faire attention au rythme. Mais pour nous, c’est compliqué (rire) ! Donc on prend son temps mais on la chante bien fort, tous ensemble (sourire).

Dans le cadre de l’opération « L’équipe de France premier supporter des… supporters », la Caisse d’Epargne a également mis en place la « danse phénoménale ». Prêt à relever le défi ? Cliquez sur l’image pour apprendre la chorégraphie ! 

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