Questionné sur sa suspension d'un an, infligée par l'AFLD, Tony Yoka n'hésite pas à hausser le ton.
Accusé d’avoir raté plusieurs rendez-vous imposés par l’AFLD (Agence française de lutte contre le dopage), Tony Yoka attend toujours avant de retrouver officiellement les rings. Le Français pourra rechausser les gants cet été, après un an au purgatoire, mais lors d'une longue interview dans les colonnes de L’Équipe ce lundi, Yoka monte au créneau concernant cette sanction.
« J’estime que je ne mérite pas cette sanction »
« Au début, j’étais dans l’incompréhension, car j’estime que je ne mérite pas cette sanction, cet acharnement de la part de l’AFLD. Dans aucun autre pays, je n’aurais pris un an. Je reproche aux médias de ne pas avoir bien expliqué en quoi consistait ma suspension. Publier une double page avec “Tony Yoka” et “dopage” c’est de la “titrologie” (sic). Les gens ne vont pas chercher plus loin, le mec est dopé. Est-ce que j’en veux à la presse ? Oui et non. La presse fait son boulot. Et si ça vous fait plaisir d’écrire ça, O.K. Mais c’est du mensonge. Je suis suspendu pour quoi ? Parce que j’ai loupé trois contrôles antidopage ? Chaque article disait que Tony Yoka a raté trois rendez-vous. Mais je n’ai jamais eu de rendez-vous, moi ! Ça ne se passe pas comme ça. J’ai lu “trois contrôles”, il n’y en a eu que deux… », clame Tony Yoka haut et fort.