Arsène Wenger a tenu à rétablir la vérité concernant ses contacts avec le Bayern Munich.
Libre de tout contrat depuis plus d’un an, Arsène Wenger aurait connu un échec avec le Bayern Munich. C’est en tout cas ce qu’a annoncé la presse allemande ces derniers jours, assurant que le président Karl-Heinz Rummenigge avait éconduit le Français, qui s’était porté candidat à la succession de Niko Kovac. Une information que l’ancien d’Arsenal a tenu à démentir ce vendredi. « C’est gentil de me donner l’occasion de faire le point, car c’est une histoire un peu étonnante » a-t-il expliqué, au micro de beIN SPORTS. « D’abord, je n’ai pas d’agent et je suis le seul impliqué dans cette histoire. Donc, personne ne peut parler en mon nom. Ensuite, je connais Beckenbauer, Rummenigge et Hoeness depuis 40 ans. Le succès de ce club a été bâti sur la compétence exceptionnelle, sur l’honnêteté, sur la discrétion et sur la simplicité. On a toujours su se dire les choses quand il le fallait. Qu’est-ce qui s’est passé ? Mon nom est sorti de nulle part sans que j’aie quoi que ce soit à voir avec ça et mercredi, Rummenigge m’a appelé. Je n’ai pas pu le prendre et par politesse je l’ai rappelé. Quand je l’ai rappelé, il était dans la voiture pour aller au stade, où le Bayern Munich jouait contre l’Olympiakos. On a discuté très peu, cinq minutes maximum. Il m’a dit qu’ils avaient donné l’équipe à Flick, qui est en charge pour les deux prochains matchs et il m’a demandé si le poste d’entraineur m’intéresserait. Je lui ai dit que je n’avais pas du tout réfléchi et que ça demandait un degré de réflexion. On a convenu qu’on s’appellerait la semaine prochaine, puisque je suis à Doha jusqu’à dimanche soir. Voilà l’histoire ».