Mercato - OM : Quand Elie Baup juge ses différences avec Bielsa…
La rédaction

L’arrivée de Marcelo Bielsa à l’OM fait toujours autant parler. Les mauvais résultats du club phocéen ont relancé le débat au sein d’un des clubs les plus médiatiques de France.

La trêve estivale marseillaise aura une fois de plus été mouvementée. L’arrivée de Bielsa, et tout le remue-ménage que cela a entraîné, notamment au niveau des matchs amicaux, a fait beaucoup parler. Après deux journées de Ligue 1, l’Olympique de Marseille compte un nul et une défaite, ce qui là encore fait jaser. Peu sont ceux qui comme Frank Leboeuf semblent patients envers l'Argentin. « Il faut attendre encore un peu. Mais on veut les résultats le plus tôt possible, c’est dommageable. Il faut assimiler les directives de Bielsa. Je sais que c’est difficile mais je dis aux supporters marseillais : soyez un peu patients, il faut continuer à supporter votre équipe et après on jugera », plaidait-il sur RMC.

BAUP JALOUX ?

Dans L’Equipe, Elie Baup a mis en exergue les différences de traitements entre entraîneurs français et étrangers. « Les étrangers arrivent avec leur méthode mais en même temps ils ont été pris pour ça. Nous, les Français, on connaît bien les joueurs, leurs qualités, le Championnat. On est peut-être plus pragmatiques. On s’adapte aux qualités du groupe. Avec les entraîneurs étrangers, c’est plutôt l’inverse. C’est aux joueurs de se plier à leurs méthodes. Ils arrivent aussi souvent avec des moyens qui ne nous sont jamais donnés. Nous, par exemple, quand on veut faire venir un adjoint c’est compliqué », raconte-t-il.

« IL N’EST PAS LÀ POUR PASSER LA BROSSE À RELUIRE À SES DIRIGEANTS »

Dans France Football, Luis Fernandez, a été amené à réagir concernant le comportement de Bielsa envers Vincent Labrune : «Comme à Bilbao, Bielsa a signé un CDD bien défini. Ils ont fixé un cadre, des lignes à respecter, et la confiance découle de cette répartition des tâches. Labrune s’occupe des finances, et Bielsa se focalise sur le sportif (…) Bielsa, c’est boulot, boulot, boulot. Il respecte la hiérarchie, mais il n’est pas là pour passer la brosse à reluire à ses dirigeants » confie l’ancien entraineur du PSG.

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