Alors que l’OM a fini par licencier Adil Rami pour faute grave, un avocat évoque les risques pris par le club phocéen dans cet épineux dossier.
Plusieurs semaines après avoir entamé une procédure de licenciement à l’encontre d’Adil Rami, l’OM a concrétisé son action en faisant parvenir ces derniers jours un courrier officiel à l’international français, qui est désormais libre de tout contrat. Toutefois, cette histoire entre Rami et l’OM devrait se poursuivre au tribunal, et l’avocat d’Henri Bedimo (qui a été victime d’un procédé similaire de la part de l’OM) a évoqué la question.
« On voit la différence avec McCourt et les autres patrons »
Me Carlo Alberto Brusa, interrogé par La Provence, déclare : « La politique de l’OM est très américaine, on voit la différence avec McCourt et les autres patrons de clubs (…) Je rappelle qu’en cas de licenciement pour faute grave, seuls les congés payés sont indemnisés. C’est une manière de dégraisser qui peut devenir un phénomène à la mode. Une stratégie qui peut s’avérer payante pour le club pour trois raisons : libérer de la surface financière, retarder les paiements et si tout baigne, gagner. Après, si la faute grave n’est pas retenue, le juge peut condamner le club au versement des salaires du joueur jusqu’à la fin du contrat, sous forme d’indemnités, sans oublier des dommages et intérêts pour le préjudice subi », indique-t-il.