Fraîchement transféré dans les rangs de l’OM en provenance de Manchester City, Karim Rekik juge l’exode massif des cadres durant ce mercato estival et n’affiche aucune inquiétude pour autant.
C’est un fait, l’OM a perdu gros en début de mercato estival avec les départs gratuits d’André-Pierre Gignac, André Ayew, Jérémy Morel… puis les ventes de joueurs cadres comme Dimitri Payet (15M€, West Ham) et Giannelli Imbula (20M€, FC Porto). Interrogé dans les colonnes de La Provence ce jeudi matin, la nouvelle recrue phocéenne Karim Rekik revient sur ces nombreux départs.
« LES AUTRES ONT BESOIN DE MONTER D’UNE MARCHE »
« Les nombreux départs ? Mais ça aussi, c'est le football ! Quand tu joues une bonne saison, la possibilité de partir arrive. C'est normal. Mais derrière ces grands joueurs, il y en a d'autres qui ont besoin de monter d'une marche. Même si certains sont jeunes, ils apprennent, apprennent encore et élèvent leur niveau. Et au bout de quelques années, ils seront au niveau des joueurs qui sont partis comme Gignac, Ayew... C'est ainsi que ça marche, encore et encore », explique le nouveau défenseur central de l’OM.
« L’OM, C’EST COMME UNE RELIGION »
Karim Rekik poursuit sur l’image qu’il percevait de l’OM depuis l’étranger : « Vous savez, du jour où Marseille m'a appelé, l'an dernier, j'ai regardé quasiment tous les matches de l'OM ! J'ai aimé la façon de jouer de cette équipe. C'est ça, le football, j'aime jouer l'attaque, c'est le meilleur moyen pour gagner. Et les gens, ici, aiment tellement l'OM que c'est comme une religion, c'est ce qui m'a attiré. Ils aiment tellement le club, ils veulent tout faire pour gagner. C'est un très grand club qui a gagné tellement de trophées dans le passé. Le club n'a plus gagné de titre depuis longtemps, il est temps d'en gagner à nouveau ».