Après plusieurs semaines de négociations, Anthony Lopes a officiellement prolongé avec l’OL. Pour Jean-Michel Aulas, le Portugais a toujours été l’option numéro 1, et cela malgré l’intérêt porté à Steve Mandanda.
Devant la difficulté à laquelle devait faire face Jean-Michel Aulas durant les négociations concernant la prolongation d’Anthony Lopes, le président de l’OL avait clairement montré ses intentions vis à vis du gardien de l’OM, Steve Mandanda. Invité de RMC ce mercredi, le président du club rhodanien s'est expliqué concernant l'intérêt porté à l'international français, affirmant au passage que Lopes a toujours été la priorité du club.
« MANDANDA C’ÉTAIT LE PLAN B »
« C’était un dossier effectif. Quand on négocie, il faut avoir plusieurs plans. Anthony était le plan A. Au-delà du fait que c’est un très bon gardien, c’est aussi un très bon garçon. Il lui restait une année de contrat. Ou il signait, ou il fallait trouver une autre solution. Et dans les autres solutions, à partir du moment où le club a l’ambition de jouer la Ligue des champions, de se qualifier et de se rapprocher du PSG, on ne peut pas ne pas imaginer que le deuxième gardien français ne nous intéresse pas. C’était une réalité. Steve Mandanda est quelqu’un de très intéressant. C’était le plan B. », a déclaré le président de l'OL au micro de la radio.
« C’ETAIT UN MOYEN DE PRESSION »
Anthony Lopes s’était d’ailleurs exprimé mercredi sur l’intérêt de son président vis à vis de Steve Mandanda : « Non, ça ne m’a pas particulièrement vexé. Ce sont les négociations qui se sont déroulées comme ça. C’était un moyen de pression, je pense, de la part du président pour accélérer les choses », avait expliqué le Portugais. Après sa prolongation, le gardien rhodanien peut se montrer rassurer puisqu’il possède désormais l’entière confiance de son président.