Mercato - OL : Bruno Genesio répond au coup de pression de Jean-Michel Aulas !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Alors que Jean-Michel Aulas n’a pas hésité à mettre la pression sur Bruno Genesio après le début de saison compliqué de l’OL, l’entraîneur des Gones a répondu à son président.

Dans une interview accordée au Dauphiné Libéré, Jean-Michel Aulas n’avait hésité à mettre la pression sur Bruno Genesio suite au début de saison poussif de l’OL en Ligue 1 : « Si on critique sans cesse, et souvent à tort, l’entraîneur, on se met des difficultés supplémentaires plutôt que de trouver des solutions. Mon rôle de président, c’est d’avoir de vraies solutions, pas de crier haro sur le baudet. Après, si je dois prendre des décisions, je le ferai. Sans état d’âme. Je l’ai déjà montré. » Un message très clair, qui a pourtant plutôt le mérite de motiver Bruno Genesio que de l’inquiéter.

«Je l’ai pris comme un soutien très fort, pas comme un ultimatum»

Présent en conférence avant le choc contre Manchester City en Ligue des Champions, l’entraîneur de l’OL a ainsi répondu à son président : « Non comme d’habitude, je l’ai pris comme un soutien très fort, pas comme un ultimatum. C’est quelqu’un qui est animé d’une grande force de caractère et qui le démontre dans les moments difficiles ce n’est pas le cas de tout le monde. Dans les bons moments, il est là et dans les moments difficiles encore plus. Il faudrait que ce soit plus reconnu de la part du monde du football en général. Je l’ai pris comme un soutien et pas comme un ultimatum. À chaque fois qu’il est intervenu, je l’ai pris comme un soutien. C’est simplement sa manière a lui de montrer qu’il est avec nous. Dans les mauvais moments, il est avec nous. Il fait partie de l’équipe. C’est sa manière de montrer qu’on est tous dans le même bateau. Il amène sa présence, sa solidarité, sa force de caractère. Et c’est pour ça que depuis 22 ans on fait la Coupe d’Europe. »

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