Roland Romeyer, le président du directoire de l’ASSE, a envisagé un temps d’introduire son club en bourse. Puis il a changé d’avis. Il s’en explique dans Le Progrès ce mercredi.
Cinquième de Ligue 1 en 2013, quatrième en 2014, cinquième de 2015, l’ASSE aimerait franchir un cap lors des saisons qui viennent. Mais comment ? « On avait envisagé une introduction en bourse. On a même fait une étude. Mais pensez-vous que c’est la bonne solution quand vous voyez ce qui se passe chez notre voisin ? Non, comme l’ont confirmé nos réunions avec des fiscalistes », a expliqué Roland Romeyer, le président du directoire de l’ASSE, dans les colonnes du Progrès.
« Ouvrir une partie du capital aux supporters »
« Ouvrir une partie du capital aux supporters, c’était notre idée avec Bernard Caïazzo. On en parle encore. Je veux bien s’il y en a 3 millions à 10 euros chacun mais s’il n’y en a que 300 000, ce n’est plus 10 euros qu’il faut leur demander mais 50 ou 100 euros. Or, le pouvoir d’achat des Français n’est pas mirobolant. Peut-être qu’on devrait faire un sondage mais je suis pessimiste. J’ai peur que cela ne suffise pas à nous amener la manne financière pour concurrencer des clubs qui ont trois fois notre budget », a ajouté Romeyer.
Romeyer satisfait du mercato estival
Début septembre, Roland Romeyer ne cachait pas sa satisfaction après le mercato estival de son club et le recrutement notamment de Robert Beric, l’attaquant international slovène : « Avec Bernard (Caïazzo), on a dit : "son achat dépasse notre budget." Mais Christophe Galtier, Dominique Rocheteau et David Wantier, tous étaient unanimes. Et comme nous voulions un grand attaquant pour compléter notre colonne vertébrale, on a cassé notre tirelire ».