Alors qu’il a passé sa visite médicale pour acter son transfert à Bournemouth, Max-Alain Gradel n’a toujours rien signé. La faute aux dirigeants stéphanois selon lui.
Désireux de faire son retour en Angleterre, Max-Alain Gradel semblait proche de rejoindre le promu Bournemouth lundi. Mais dans la soirée, l’international ivoirien a expliqué les raisons du retard pris dans le dossier. Un coup de gueule retentissant envers les dirigeants stéphanois.
« INADMISSIBLE »
« Saint-Étienne me fait du chantage. Alors que je me trouvais en instance de départ, j'ai pris un risque en jouant en Roumanie jeudi dernier. Et pour me remercier, les dirigeants me bloquent au dernier moment en me demandant de mettre de l'argent de ma poche. C'est inadmissible. Quand j'ai prolongé (de deux ans le 27 septembre dernier), j'ai baissé mon salaire contre une prime annuelle. Ils ont mis du temps à me la donner. Ils me l'ont payée en trois ou quatre fois, dont le dernier chèque, plus mon salaire de juin, il y a dix jours. Et maintenant, vu que je pars, ils veulent que je leur en reverse une partie. Le problème est là », a tout d’abord lancé Max-Alain Gradel dans les colonnes de L'Equipe.
« TROP, C’EST TROP »
« Les gens disent que c'est pour l'argent ? C'est faux. Si ça avait été le cas, je serais allé en Russie, au Dynamo Moscou, ou au Qatar, où Sabri Lamouchi m'offre 3,5 M€ net par saison et sur quatre ans (à El Jaish). Ce n'est pas non plus un manque d'ambition. (…) Saint-Étienne crée un problème en me demandant des sous. Ça me fatigue et cela n'arrange personne. Ça se passe toujours comme ça à Saint-Étienne et personne ne dit jamais rien. C'est déplorable. À un moment, il faut dire stop. Trop, c'est trop », a-t-il ajouté.