Alors que l’AS Saint-Etienne a officialisé mercredi sur son site officiel le départ de Max-Alain Gradel vers Bournemouth, le joueur a démenti la nuit dernière.
Le feuilleton Gradel continue du côté de Saint-Etienne. Après l’annonce de l’officialisation du transfert mardi puis mercredi soir par le club forézien, le joueur ivoirien a démenti ce matin l'information au journal L'Equipe, évoquant les complications que provoqueraient les dirigeants stéphanois.
« LES DIRIGEANTS STÉPHANOIS SONT MALHONNÊTES »
«Saint-Etienne continue à me réclamer une partie de ma prime de 1 M€ qu'il m'a payée en plusieurs échéances, soit 300 000€, en échange de ma lettre de sortie. Les dirigeants stéphanois sont malhonnêtes ! Ils m'imposent de signer une reconnaissance de dettes avec un paiement échelonné sur trois ans et assorti d'une clause de confidentialité, pour que je ne puisse pas parler aux médias. Il en est hors de question ! Les gens doivent savoir ce qu’il se passe ». Une contrariété de plus pour le joueur déjà passé par Bournemouth lors de la saison 2007-2008... Et pour le club anglais qui ne pourra pas l'aligner samedi pour la première journée de Premier League si l'ASSE ne délivre pas la lettre de sortie de Max-Alain Gradel dans les 48 heures.
L’ASSE DANS SON BON DROIT
Interrogé hier par L’Equipe, Christophe Galtier avait lui aussi démenti l’officialisation du transfert de l’attaquant ivoirien. Mesuré, l’entraîneur des Verts a tenu à minimiser l’affaire et a défendu ses dirigeants : « Non, je ne peux pas officialiser le transfert. Mais je vis bien la situation. Chaque été, on a besoin dans le football d'un feuilleton qui soit plus ou moins long. Voilà, ce sera l'épisode Gradel. Autant Max montrait une certaine volonté de rejoindre dans le championnat anglais son club de coeur, autant il est dur et âpre dans les négociations avec son conseiller; autant nous, le club, nos dirigeants sont aussi dans leur rôle et leur devoir est de négocier au mieux le transfert de Max ».