Greenwood - OM : L'incroyable mea culpa en pleine polémique
Jean de Teyssière

Ce mardi, le quotidien L’Équipe avait publié une une sur Mason Greewood, avec comme titre « L’amour sans condition. » Cette première page avait rapidement provoqué la polémique, le titre faisant allusion aux affaires extraconjugales qui ont terni la réputation de l’international anglais. Conscient de cette une maladroite, le quotidien a tenu à s’excuser.

Ce mardi 27 août, L’Équipe révèle sur le réseau social X sa une. Consacrée à Mason Greenwood, le titre « L’amour sans condition » provoque rapidement la colère de nombreuses personnes. « Une de la honte », « boycott L’Équipe » ou encore « la pire une de l’histoire » pouvaient être des réactions lues sous ce post.

«Quand une une est à ce point mal compris, c’est qu’elle est ratée»

Ce mercredi, devant le tollé provoqué par sa une, L’Équipe a tenu à faire son mea-culpa : « Notre une de mardi consacrée à Mason Greenwood a suscité de nombreuses réactions indignées. Quand une une est à ce point mal comprise, c'est qu'elle est ratée. L'idée était de décrire en trois pages (dont la une) comment Mason Greenwood avait réussi ses débuts sportifs avec l'OM, et comment ses trois buts en deux matches lui valaient « l'amour sans condition » de son club et d'une très grande majorité de ses supporters. « Quitte à oublier une affaire qui continue de ternir sa réputation chez lui, à Manchester », rappelait le sous-titre de une. »

«Nous n’avons pas trouvé les bons mots»

« Cet « amour »-là n'est pas et n'a jamais été le nôtre. Depuis qu'il a été question que Mason Greenwood signe à Marseille, nous avons largement évoqué les violences conjugales qui lui sont reprochées, rappelle le quotidien français. La vidéo et les photos de sa compagne agressée nous ont révulsés. Dans notre édition de mardi, en pages 2-3, nous avons une nouvelle fois rappelé cette affaire sordide. Un article entier rappelait que l'Angleterre n'avait rien pardonné à son ex-enfant prodige. Au-delà du cas Greenwood, la lutte contre toute forme de violences envers les femmes est la nôtre depuis longtemps. Nous y avons consacré de nombreux sujets sur le site, le magazine, la chaîne et le journal, y compris en une. En première page mardi, nous n'avons hélas pas trouvé les bons mots pour poursuivre cet indispensable combat, sur et en dehors des terrains. Cela nous rend tristes et désolés. »

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