Le 10 Sport révèle dans son édition actuellement en kiosque que le président de l'OL n'est pas si fermé que cela à la vente de Lacazette au Paris Saint-Germain. Mais il a fixé ses conditions…
Officiellement, Jean-Michel Aulas tient un discours très clair concernant l'avenir de son duo d'attaquants, Alexandre Lacazette et Nabil Fekir. « Je n'imagine pas aujourd'hui que l'on puisse nous faire des offres qui nous fassent céder, a encore lancé JMA dans un entretien accordé au Progrès à la fin du mois de mai. Le PSG n'est pas suffisamment riche pour pouvoir nous faire une offre qui nous fasse reculer. (…) On va empêcher nos joueurs de partir sauf si des investisseurs veulent nous aider à finir de financer le stade. Ça se compte en centaine de millions. (…) On veut faire en sorte que nos joueurs puissent venir jouer dans ce stade magnifique qui sera le plus beau stade d'Europe. Cela n'a pas de prix de jouer la Ligue des champions dans cette enceinte. Maintenant, on est en position de force ».
AULAS FIXE SES CONDITIONS
Cependant, derrière la fermeté du message officiel, il existe une réalité légèrement plus complexe… Si a priori, Jean-Michel Aulas n'entend absolument pas vendre Nabil Fekir, il pourrait réfléchir au sujet d'Alexandre Lacazette. Mais le président lyonnais a fixé des préalables très clairs pour laisser filer Lacazette au PSG. D'une part, le président de l'OL exige un montant minimum très conséquent (30-35 millions d'euros, bonus non compris ?) pour accepter d'ouvrir une discussion avec Paris. D'autre part, JMA souhaite également trouver une solution de remplacement satisfaisante. S'il l'obtient, alors il ouvrira la porte pour Lacazette.
35 MILLIONS POUR LACAZETTE, 0 POUR GIGNAC…
JMA a déjà son idée en tête : il aimerait convaincre André-Pierre Gignac, qui est en fin de contrat avec l'OM, de s'engager avec Lyon. Pour l'Olympique Lyonnais, l'opération serait excellente financièrement s'il vendait Lacazette autour de 35 millions d'euros pour récupérer Gignac à coût zéro en transfert. Mais ce plan comporte un obstacle de taille : les exigences salariales de Gignac. L'attaquant marseillais a déjà trouvé un terrain d'entente contractuel avec le Dynamo Moscou. Sportivement, la perspective ne l'enchante peut-être pas, et c'est sans doute pour cela qu'il n'a pas encore signé officiellement son contrat. Mais est-il prêt pour autant à accepter un salaire largement moindre pour s'engager avec l'OL ? Pas sûr du tout. Et il apparaît également improbable que l'OL, qui sort à peine du boulet salarial qu'était Gourcuff, soit disposé à offrir plus de 300.000 euros bruts par mois à Gignac. Bref, en l'état, il paraît difficile d'imaginer qu'Aulas parvienne à ses fins avec André-Pierre Gignac. Mais avec JMA, rien n'est impossible… A.B. et A.H.