Dans le cadre de sa chronique pour l’Equipe Magazine, Vincent Duluc estime que le Classico a perdu de sa superbe car on ne sait plus qui l’incarne aujourd’hui.
Alors que le PSG a facilement dominé l’OM dimanche dernier au Parc des Princes (2-0), VincentDuluc, journaliste pour L’Equipe, est revenu sur l’intérêt de l’affiche. « L’éventuelle faiblesse moderne du Classico, dimanche dernier, n’était pas la force du PSG ni le caractère parfaitement inoffensif de l’OM. C’était plutôt, qu’on ne sait plus qui l’incarne. Il n’y a pas un personnage à l’OM qui puisse se dresser face à Zlatan. »
« IL N’Y A PAS UN DIRIGEANT AU PSG QUE L’ON ENTENDE RÉGULIÈREMENT »
« Et il n’y a pas un dirigeant au PSG que l’on entende régulièrement en interview, avant ou après les matches, depuis le départ de Leonardo, a justifié VincentDuluc. Ce Classico ne doit pas être indexé sur la valeur sportive, seulement sur la rivalité, le ressentiment et les souvenirs. Le Classico du futur, doit s’envisager à l’aune de la magie envisageable d’un Vélodrome enfin fermé, rugissant sans que le son de sa voix ne se perde dans le mistral. »
« LE MAILLOT BLEU DE L’OM ÉTAIT PEUT-ÊTRE UN PEU PÂLE »
« Le talent d’un championnat et celui d’une affiche viennent aussi de l’image, au sens premier : le cadre télévisé, les couleurs, le mouvement, l’emplacement des caméras. Le talent de la Premier League est celui de ses réalisateurs, et jamais les cadreurs de NBA ne filmeraient autant de sièges vides que ceux de L1, a-t-il ajouté. Dimanche dernier, au Parc, l’image était là, le mouvement, les couleurs, dans un stade qui porte une signature. À la réflexion, c’est vrai le maillot bleu de l’OM était peut-être un peu pâle. Quand ces deux-là se rencontres, ce n’est pas si classique. »