Alors que le Vélodrome peine à faire le plein, les supporters se plaignent de plus en plus de la politique menée par Vincent Labrune.
Malgré une enceinte toute neuve et magnifique, le Stade Vélodrome est loin de faire le plein à chacune des sorties de l’Olympique de Marseille. C’est notamment le cas en Ligue Europa ou plus récemment en Coupe de France. Un constat difficile à encaisser pour Vincent Labrune qui a lancé de nouvelles réformes concernant les supporters. Mais pour Michel Tonini, président des Yankee, un groupe de supporters de l’OM, ce n’est qu’un juste retour de bâton.
« J'ai l'impression que c'est un vrai divorce »
« Les supporters de l'OM sont d'abord supporters de l'OM. Il y a des affiches plus alléchantes, mais là j'ai l'impression que c'est un vrai divorce. Non, ce n'est pas une question de prix. En coupe de France, ils ont offert les places aux abonnés. C'était vide pour autant. Je l'ai senti dès le premier jour, à l'ouverture de la billetterie pour ce match. On a fait zéro vente je me suis dit que ça allait encore être un fiasco », lâche-t-il au Phocéen.
« Un supporter de l'OM, ça reste avant tout un combattant »
« L'OM qui nous est proposé aujourd'hui, ce n'est plus l'OM. Tu n'as pas d'ambitions, on te parle d'assainir les comptes, tu n'as que des joueurs prêtés, tu n'as pas un discours volontariste, conquérant... c'est un discours de merde. Un supporter de l'OM, ça reste avant tout un combattant. On part à la guerre avec le porte-drapeau de notre équipe. Là... J'ai connu l'OM avant Tapie c'était pareil. Calme plat, le stade vide », ajoute Michel Tonini.