Bernard Bosquier, ancien joueur de l'OM, estime que les joueurs de l’OM affichent un visage plus conquérant depuis l’arrivée de José Anigo suite au licenciement de Elie Baup.
En raison d’un début de saison contrasté avec un parcours catastrophique en Ligue des Champions, l’OM s’est séparé de Elie Baup. José Anigo l’a alors remplacé sur le banc du club phocéen. Bernard Bosquier a souhaité souligner un changement de motivation chez les joueurs. « L’OM est toujours bien placé et peut finir dans les trois premiers. Quand on voit Valenciennes gagner à Monaco, on se dit que le championnat reste ouvert. L’an dernier, il y a eu beaucoup de réussite. Cette année, un peu moins. Mais la réussite, elle se provoque. Il suffit d’enchaîner une série de victoires et il y aura le déclic. »
« J’ENTENDS DES DISCOURS DIFFÉRENTS »
« Il y a eu un bon début suivi de cinq mois qui ont été un peu difficile. Lorsque je regardais les matches, je ne sentais pas une grande motivation sur le terrain. J’avais même le sentiment que certains étaient loin de faire les efforts pour aller chercher un résultat, a indiqué Bernard Bosquier, l’ancien défenseur de l’OM, dans un entretien accordé au journal La Marseillaise. Mais, depuis que José Anigo est arrivé, j’entends des discours différents. Des joueurs qui disent qu’ils ont de nouveau envie de se battre. C’est un peu cela qui me pose problème. J’admets que quelqu’un puisse être mauvais sur un match. Mais pas sur la continuité. »
« QUAND LE MENTAL EST LÀ, TOUT SUIT »
« Tout est dans la tête ! Quand le mental est là, tout suit. Ensuite, il est capital pour la construction d’un groupe de créer des automatismes. Cela passe par le travail à l’entraînement, mais aussi par une continuité sur le terrain, a-t-il ajouté. Un entraîneur doit s’appuyer sur un noyau qui s’habitue à jouer ensemble. C’est comme cela qu’un collectif se forme. Quand il y a trop de rotation, le collectif en pâtis. »