Natif de Bruxelles, Michy Batshuayi a passé une partie de son adolescence à Molenbeek. Pour lui, le quartier n’est pas comme les médias le décrivent.
Révélé par le Standard de Liège après y être arrivé à seulement 14 ans, Michy Batshuayi a su réaliser son rêve de devenir footballeur professionnel. L’attaquant belge est rentré dans une nouvelle dimension après son transfert à l’Olympique de Marseille en juin 2014 pour la somme de 6M€. Ses performances à la pointe de l’OM lui ont ouvert les portes de la sélection belge. Fier de son pays et des endroits où il a grandi, Batshuayi a notamment connu le quartier de Molenbeek, très médiatisé ces derniers mois avec les attentats de Paris.
« L’image que l’on donne de Molenbeek m’attriste »
Dans un entretien paru dans les colonnes du JDD, Michy Batshuayi est revenu sur sa jeunesse à Molenbeek tout en affirmant ne pas reconnaitre son quartier dans les descriptions faites par les médias : « Vivre à Molenbeek ? Très plaisant. J’avais entre 15 et 18 ans. Je jouais au foot dans les parcs, au milieu des enfants. Là-bas, je connais tout le monde. L’image que l’on en donne m’attriste. Pour moi, c’est un beau quartier, où je n’aurai jamais peur de retourner. Cela dit, il peut arriver n’importe quoi n’importe où ».
« Souvent, ça se terminait en bagarre ! »
En septembre dernier, l’avant-centre olympien s’était confié dans So Foot sur ses parties de football dans des quartiers difficiles : « J’ai grandi à Evere et Molenbeek. En Belgique, il y a beaucoup de joueurs qui jouent au futsal aujourd’hui. Nous, on n’avait pas ça (…) On jouait dans la rue, mais surtout dans les parcs (…) C’était vraiment chaud, il y avait des petits et des grands, et souvent un peu de castagne. Il n’y avait pas d’arbitre, rien, ça se terminait en bagarre ! Parfois, tu te faisais menacer, si tu laissais passer un but quand t’étais gardien ou si tu ne marquais pas. Tu te faisais gifler ! ».